Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Schindler
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 20 décembre 2023
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Construit en 1949, à l'angle de la rue Emile Claus, immeuble à appartements de six étages, dont le dernier est en retrait.
L’ascenseur de marque Schindler prend place au centre du grand hall d’entrée, directement accessible à l'origine depuis la rue Emile Claus par la porte d’entrée principale de l’immeuble. L’entrée se fait à présent par la porte secondaire, située au n°497 avenue Louise. Elle ouvre sur un couloir coudé menant au hall principal. Les espaces d’accueil sont soignés : sol revêtu d'un dallage en marbres noir et blanc disposé en damier, plafond mouluré avec un plafonnier intégré, plinthes en marbre noir, tout comme la première marche de l’escalier. Prévu d’origine, l’ascenseur dessert six étages et le sous-sol. Il circule au centre de l’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit., dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. partiellement ouverte. Au rez-de-chaussée, la face gauche est fermée par un mur ajouré d'une large vitre, qui dévoile l'ascenseur depuis le couloir d'accès secondaire. La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. est protégée par un haut garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... largement transparent, composé de cadres en métal, à fins profilés, enserrant une grande vitre. En tête de gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , la verrière au niveau de laquelle sont installées les poulies de renvoi de la cabine et du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement., permet la diffusion de la lumière naturelle dans la cage d’ascenseur. Fixée sur le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , la main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui de l’escalier en fer plat forme à chacune de ses extrémités un motif en spirale qui fait écho à ceux de la poignée de la porte d’entrée principale. Les portes palières battantes sont également en verre et en métal, dans la continuité du garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur..., à l’exception de celle du sous-sol en treillis. Tous les boutons d’appel d’origine ont été maintenus.
La cabine en bois
est un modèle standard de la firme Schindler. Son accès est toujours protégé
par l’ancienne grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois et métal (dont la sécurisation a été
augmentée par la pose de rideaux de cellule). Les parois latérales sont percées de deux vitres oblongues. Des petites ouvertures en partie
supérieure permettent l’amenée d’air. Une plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur. , la marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... et les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. anciens ont été conservés.
Partiellement modernisée (nouveau tableau de commande), la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est encore constituée d'éléments anciens et d’origine : treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence. , moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le
maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par
défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par
l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. ,
servomoteur, poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. d’adhérence, limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute. .
Cet ascenseur en grande partie authentique possède un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe). et technique, auquel s’ajoute
un intérêt esthétiqueHistoriquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones
naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands
ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments
qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique,
l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et
l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants
lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. pour son intégration soignée dans l’immeuble.