Rue Royale Sainte-Marie 62

À l’angle des rues Royale Sainte-Marie 62 et Lefrancq, immeuble moderniste signé « G. Heerebout arch. 1952 », jumelé avec celui au n° 60. Les deux immeubles comprennent dès l'origine deux ascenseurs Schlieren, présentant encore des similitudes.

L’ascenseur au n° 62 est installé face à l’entrée, légèrement décalé sur la gauche. Il circule au centre de l’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit., dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  en partie ouverte. Celle-ci est protégée par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... formé de cadres en métal ancrés dans le limon qui enserrent un treillis métallique à mailles losangées. De part et d’autre des portes palières et à chaque tournant de l’escalier, le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... est interrompu par une grille de barres en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Le cadre qui enserre le treillis métallique à mailles carrées des portes palières est constitué de la même manière avec des barres en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Cette composition fait d'ailleurs écho à celle de la porte d’entrée et participe ainsi à la cohérence de l’ensemble.

De forme quadrangulaire, la cabine en bois est toujours protégée par sa grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. ancienne en bois et métal. Elle est revêtue d’un placage intérieur en bois et est dotée, sur chacune de ses parois latérales, de deux vitres oblongues avec verre imprimé. Elle a conservé d’autres de ses dispositions anciennes telles que son miroir, son boîtier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., sa marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... et sa plaque signalétique.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a été modernisée. Seul le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  est ancien.

Sa composition, simple mais soignée, son authenticité en bonne partie préservée et son intégration dans son contexte architectural confèrent à cet ascenseur typique de la marque suisse Schlieren un intérêt historique et esthétique.