Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1936

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 19 janvier 2023

Ascenseur principal ou de service

ascenseur de service

Énergie

électrique

Numéro de série

S2011120606/2866B

Nombre d'arrêts

10

Charge nominale (kg)

300

Nombre de personnes

4

Vitesse (m/s)

0,63

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
treillis
porte battante
tôle métallique

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois

Porte cabine

double porte battante
grille rétractile en métal
porte battante en bois

Boîte à boutons de commande

récente

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

ancien plafonnier

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur récent
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse récent

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Jeudi 01 décembre 2022

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 976
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Description

Construit en 1934-1936 sur les plans de l’architecte Jacques Saintenoy, grand immeuble à appartements moderniste comprenant dès l’origine un ascenseur principal et un ascenseur à l’usage du personnel de maison, tous deux de la marque Schindler. 

L'ascenseur de serviceAscenseur secondaire dédié à l’usage du personnel de maison et au transport de fournitures.  dessert sept étages ainsi que les deux sous-sols. Il circule dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  qui se confond avec l'aéra, à l’arrière et à droite du volume semi-circulaire de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier..  Au rez-de-chaussée, il est accessible en contournant par la gauche les circulations verticales principales via la porte à côté de l’ascenseur maître. Aux étages, il dessert directement une terrasse arrière "de service", donnant accès aux appartements via les espaces initialement réservés au personnel domestique. La protection de la face avant de la gaine est assurée par un simple garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... composé de treillis et de tôles métalliques. Les portes palières battantes sont réalisées de la même manière. Tous les boutons d’appel d’origine ont été conservés.

La cabine possède une double entrée. L'ouverture principale, protégée par une grille rétractile, donne à chaque étage sur la terrasse arrière. En face, une seconde porte, en bois à double battant, permet l’accès par l’ascenseur au premier sous-sol. La cabine est d’une exécution simple et son plan, avec l'angle arrière droit tronqué, s’adapte à la trémie. Elle est dotée sous le toit de petites ouvertures allongée et la partie inférieure des parois est protégée par des plaques en métal martelé. Elle a conservé sa marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... ancienne.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. située en toiture à proximité de celle de l’ascenseur principal a été entièrement modernisée.

Cet ascenseur encore en partie authentique témoigne avec l’ascenseur principal de l’organisation sociale des immeubles de grand standing de l'entre-deux-guerres, avec ses espaces et circulations différenciées pour le personnel domestique et les occupants. II présente à ce titre un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et social.