Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Otis

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

circa 1922

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

801017/A1164

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

320

Nombre de personnes

4

Vitesse (m/s)

0.60

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis
bois

Portes palières
élément(s) ancien(s)

grille rétractile métallique

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en gaine séparée

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois chêne

surhaussé et ajouré
pyramidal tronqué

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Anciennes marques de fabrique

non

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur récent

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Vendredi 23 mai 2025

Auteur de la fiche

Céline Chéron

id

Urban : 342
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Description

Immeuble de rapport de style éclectique d'inspiration néoclassique, à rez-de-chaussée commercial, conçu en 1921 par et pour l'entrepreneur Fédor De Bock. L’ascenseur Otis, prévu sur les plans du permis de bâtir, est mentionné avec un monte-plat dans les références d’un catalogue commercial de la firme Otis de c. 1925. L’accès à la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. s’effectue par un long vestibule dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérale droite de l’immeuble.

L’ascenseur circule dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier en bois, dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  semi-ouverte. La rampe à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. de l'escalier est surmonté d'une structure en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. enserrant des cadres de treillis métallique à mailles carrées. Le côté gauche au rez-de-chaussée est protégé par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en métal composé de deux panneaux superposés enserrant un treillis à mailles carrées. 

Les portes palières à grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique sont formées d’un cadre sommé d’une ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée enserrant l’écusson de la marque Otis. Les boutons d’appel d’origine, avec la mappemonde Otis au rez-de-chaussée et d’un modèle plus simple aux étages, sont conservés.

La cabine en chêne à panneautage et à toit pyramidal tronqué et surhaussé est équipée de six miroirs biseautés et conserve sa grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique d’origine. Les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., ne sont plus d’origine, mais témoignent d’une phase de modernisation ancienne.

Le grand treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.   à tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement d'origine à été remplacé par un treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.   attelé sans contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. pour des raisons pratiques. Il est néanmoins conservé ,dans le local ,avec les poulies de renvoi de l'ancien contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. qui circulait dans une étroite gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  séparée. Le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  à boules de Watt d’origine, un rareLa rareté d’un bien est déterminée à la fois sur le plan qualitatif (le caractère « exceptionnel ») et le plan quantitatif (le caractère unique), en fonction du contexte géographique (local, régional, national), chronologique et historique (la production globale dominante de l’époque : concept, style, matériaux, etc.) ou par rapport à l’ensemble de la production du concepteur, et ce, tant d’un point de vue formel que fonctionnel et constructif. Pour évaluer la rareté d’un bien, il convient de le comparer à d’autres biens appartenant à la même catégorie (typologie, chronologie-âge [datation]/période ou partie de cette période, aspect esthétique et/ou technique, fonction, impact social ou historique). témoin de ce dispositif typique de la marque Otis, est quant à lui encore fonctionnel.  

Le monte-chargeAscenseur destiné principalement au transport d’objets., hors d’usage, est situé dans un angle de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. Son ancien treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  , moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. et armoire de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur.  sont également conservés en machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur..

Encore très authentique, cet ascenseur est représentatif des installations Otis du début des années 1920 et possède à ce titre un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et esthétique. Le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  d'origine, encore fonctionnel est un témoin très rareLa rareté d’un bien est déterminée à la fois sur le plan qualitatif (le caractère « exceptionnel ») et le plan quantitatif (le caractère unique), en fonction du contexte géographique (local, régional, national), chronologique et historique (la production globale dominante de l’époque : concept, style, matériaux, etc.) ou par rapport à l’ensemble de la production du concepteur, et ce, tant d’un point de vue formel que fonctionnel et constructif. Pour évaluer la rareté d’un bien, il convient de le comparer à d’autres biens appartenant à la même catégorie (typologie, chronologie-âge [datation]/période ou partie de cette période, aspect esthétique et/ou technique, fonction, impact social ou historique)., et donne un intérêt techniquePar intérêt technique d’un bien, on entend l’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie) ; les bâtiments d’importance structurelle ou technologique ; une prouesse d’ingénierie ou une innovation technologique ; les témoignages de méthodes de construction obsolètes (archéologie industrielle). Dans certains cas, cet intérêt peut être lié à l’intérêt scientifique (par exemple des vestiges archéologiques). à l'installation.