Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Atlas
Schindler
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 22 décembre 2023
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Maison de maître de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. construit sur les plans de 1925 de l’architecte Hubert Marcq, sur lesquels ne figure pas l’ascenseur. Sa présence dans la maison est toutefois mentionnée sur les plans transformation de chaque étage en appartement datés de 1951. Bien que de nombreux composants de l’ascenseur soient de la firme Schindler, celle-ci n’est peut-être pas à l’origine de l’installation initiale. L’exécution de la cabine et du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. semblent l’apparenter aux ascenseurs des années 1920 de la firme Atlas qui avait développé sa clientèle dans le quartier.
L’ascenseur est positionné
dans le hall qui suit le vestibule, en retour d’équerre à droite par rapport à
l’axe d’entrée. Il est installé au rez-de-chaussée contre le mur de gauche de
la cage d’escalier en bois et circule au centre de celle-ci. Sa gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. est partiellement ouverte, protégée par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... fixé derrière celui de
l’escalier. Il est composé au rez-de-chaussée d’un bâti en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. dans
lequel sont insérés, par l’intermédiaire d’ovales, des panneaux de treillis. La
porte palière à ce niveau est réalisée de la même manière. Aux étages, le
garde-corps est d’une facture davantage fonctionnelle, composé simplement de
panneaux de treillis, tout comme les portes palières. Elles sont renforcées par
deux barres métalliques, disposées en diagonale, l’une dans la moitié
inférieure et l’autre dans la moitié supérieure. Les boutons d’appel anciens posés
par Schindler ont été conservés.
La cabine en bois panneauté est dotée de six ouvertures vitrées qui offrent aux passagers une vue panoramique sur la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. . Elle a conservé sa grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. ainsi qu'une plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur. et ses boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. anciens Schindler. Son étrier, ainsi que les éléments anciens de la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. (moteur, servo-moteur, électrofrein, poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. d’adhérence, limiteur de vitesse) sont comparables à ceux de l’ascenseur du n°25 square du Solbosch (1952). Ils semblent ainsi témoigner de la transformation de l’ascenseur d’origine par la firme Schindler dans les années 1950, ce qui coïncide avec l'époque de la nouvelle affectation de la maison en plusieurs appartements.
Cet ascenseur, prévu a priori dès la construction de la maison ou peu de temps après, est un exemple d’installation ayant fait l’objet d’une profonde transformation, déjà ancienne, rendant parfois difficile l’identification du fabricant d’origine. Il présente un intérêt historique et technique.