Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Atlas

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1940

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 29 novembre 2021

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

10299812

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

225

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,5

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis

Portes palières
élément(s) ancien(s)

porte battante
tôle métallique

Portes palières
élément(s) récent(s)

porte métallique pleine

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

récents

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

placage bois

Porte cabine

néant

Boîte à boutons de commande

récente

Plaques signalétiques

récentes

Anciennes marques de fabrique

non

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur récent
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse récent

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Vendredi 05 novembre 2021

Auteur de la fiche

Christophe Mouzelard

id

Urban : 869
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Description

Le n° 53 de la rue des Bataves est un immeuble à appartements de quatre étages de style moderniste érigé en 1936 sur les plans de l'architecte Liévin van Labeke.

La porte d’entrée ouvre sur un hall en longueur qui accueille les circulations verticales en son extrémité droite. Le sol du hall et des paliers est recouvert de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. de teinte beige encadré d'un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. de teinte bordeaux. L’ascenseur de marque Atlas prévu dès l'origine circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  ouverte dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l'escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. qui démarre à sa droite. La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est protégée par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en treillis métallique de facture courante à mailles carrées ancré dans le limon de l’escalier. Les portes palières, les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. et les boutons d'appelBouton situé à côté de chaque porte palière qui permet d’appeler l’ascenseur. sont des modèles standards de la marque Atlas d'après-guerre, placés au début des années 1960 à l'occasion d'une première phase de modernisation.

De facture simple, la cabine présente un placage intérieur en bois de noyer.

Située en combleEspace intérieur de la toiture., la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est entièrement modernisée. 

Rare exemplaire de la marque Atlas datant de l’entre-deux-guerres, cet ascenseur bien que partiellement modernisé présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)..