Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Atlas

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1927

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 28 octobre 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

240

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,63

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

bois
ferronnerie
porte battante

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois

pyramidal tronqué

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

applique(s) récente(s)

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en cave

Treuil

moteur ancien
tambour à enroulement

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mardi 18 octobre 2022

Auteur de la fiche

Jérôme Bertrand

id

Urban : 601
voir plus

Description

Immeuble à appartements de cinq niveaux de 1927 d’inspiration Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., construit par et pour l'entrepreneur général Ernest Marit.
La porte d’entrée en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. donne sur un vestibule séparé du hall de la cage d’escalier par une seconde porte métallique vitrée. Ces deux espaces témoignent d’une recherche de luxe : dallage et lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. en marbre, bas-reliefs à motifs floraux dans la partie supérieure des murs… L’ascenseur est installé en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée, à droite de la cage d’escalier. Les portes palières en bois présentent dans leur partie supérieure un dessin en chapeau de gendarme. Elles sont équipées de verre martelé protégé par une élégante grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à motifs spiralés. Les boutons d’appel sont anciens mais pas d’origine. 
Equipée d’une porte rétractile en métal, la cabine de plan rectangulaire est composée de deux essences de bois différentes, acajou pour les montants et traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., chêne pour les panneaux. Elle s'harmonise parfaitement avec les portes palières des appartements qui jouent sur le même contraste entre bois de teinte foncée et bois de teinte claire. La toiture est en pyramide tronquée et le plafond est tapissé de Lincrusta. Les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. sont anciens mais pas d’origine. Cette cabine est pratiquement identique à celle de l’ascenseur situé avenue de Tervuren 110. Il s’agit très probablement d’un ascenseur de marque Atlas à l’origine, modernisé à une époque ancienne par Schindler. 
Cet ascenseur encore très authentique et subtilement intégré à son contexte architectural présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.