Rue Paul Lauters 46

Immeuble à appartements de style éclectique résultant de la surélévation en 1929 d’une maison datant de 1905. C’est à l’occasion de cette transformation qu’une trémie a été percée dans les planchers pour y installer l’ascenseur de marque Otis. Il est positionné dos à l’entrée et face à la cage d’escalier, contre le mur mitoyen de gauche. Il prend naissance à hauteur du bel étage et est accessible via les quelques marches et la double porte en bois vitrée du vestibule. Il circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  ouverte au rez-de-chaussée et en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée aux étages. La protection de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  au-rez-de-chaussée est assurée par un garde-corps constitué d’un bâti en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. dans lequel sont insérés, par l’intermédiaire d’ovales, des cadres avec treillis métallique. La porte palière du rez-de-chaussée est une grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en métal intégrée dans un cadre en ferronnerie, lequel est sommé du sigle en forme de mappemonde de la marque Otis. Aux étages, les portes palières sont en bois panneauté, avec en partie supérieure un regard vitré en verre imprimé avec petits-bois. Au dernier étage, deux portes palières dont une grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. assurent l’accès à l’ascenseur, son seuilPièce horizontale inférieure de l'encadrement d'une porte. étant à ce niveau plus large. Les boutons d’appel d'origine et les plaques signalétiques qui donnent les instructions d'utilisation de l'ascenseur, et dont on trouve aussi un exemplaire dans la cabine, ont été conservés.

La cabine est réalisée en bois panneauté et surmontée d’un toit bombé décoré à l’intérieur de plusieurs corps de moulure. Elle est encore authentique comme en témoignent sa grille rétractile, ses boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., plaques signalétiques et marques de fabrique et le support de son plafonnier. Une ancienne plaque indique que la firme "Les ouvriers réunis" (soit la firme Melior), assurait l'entretien de l'ascenseur. 

En machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur., le moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. et treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.   Otis ne sont plus d'origine, le tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur.  est ancien.

Cet ascenseur est un bel exemple d’intégration dans un bâti existant et est représentatif de la production de la firme Otis dans les années 1920. Il présente un intérêt historique et esthétique.