Avenue des Gaulois 22

Le numéro 22 de l’avenue des Gaulois est une maison de maître de 1900-1910 dont la façade a été rénovée en style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. en 1929.

L’ascenseur de marque Otis a été installé en 1944 afin de permettre au propriétaire qui se déplaçait en chaise roulante d’accéder aux étages. Il est intégré dans le hall d’entrée de la maison, adossé au mur mitoyen. Pour l’accueillir, une nouvelle trémie a été créée du rez-de-chaussée jusqu'au troisième étage en passant à travers les planchers. Au rez-de-chaussée et au palier des étages, la cabine et la trémie sont protégées par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en métal composé d’un double panneautage superposé enserrant un treillis à mailles carrées. Les portes palières sont à grilles rétractiles métalliques. L’ancien système de déverrouillage des grilles palières - la camePièce allongée aux extrémités biseautées fixée sur la cabine qui actionne à chaque étage au passage de celle-ci le levier de déverrouillage de la porte palière. D’autres cames déclenchent si nécessaire les interrupteurs de fin de course.   - est ici bien visible. Il s’agit de la pièce en bois fixée sur le haut de la cabine (elle est souvent placée plus bas). Elle appuie à chaque étage sur le levier de déverrouillage de la porte palièreSituée à chaque palier, porte donnant accès à la cabine. .

La cabine a conservé ses équipements d’origine et est fermée par une grille rétractile en bois.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est ancienne, très probablement d’origine.

Cet ascenseur intégré soigneusement dans le bâtiment d’origine possède un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et technique. Il est un témoin authentique, intéressant et représentatif d’une installation fonctionnelle adaptée à une maison unifamiliale existante.