Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Otis

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

circa 1930

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 17 août 2021

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

34A1090

Nombre d'arrêts

7

Charge nominale (kg)

225

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,61

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

verre
bois

Portes palières
élément(s) ancien(s)

bois
verre
porte battante

Boutons d'appel

récents

Plaques signalétiques

récentes

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois chêne

bombé

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

récente

Plaques signalétiques

récentes

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur récent

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Lundi 02 août 2021

Auteur de la fiche

Jérôme BERTRAND

id

Urban : 327
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Description

Le n°243-245 avenue Paul Deschanel est un immeuble à appartements de sept niveaux de 1927.
Le passage cocher donne accès sur le côté gauche à un hall d’entrée revêtu de dalles de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. en damier dans lequel l’ascenseur de marque Otis est implanté en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée face au départ de l’escalier. La porte palièreSituée à chaque palier, porte donnant accès à la cabine.  occupe la partie centrale d’une grande cloison en bois de teinte foncée dont le traitement simple et rationnel contraste avec la ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. de la rampe d’escalier. Placée à chaque étage entre deux portes donnant accès à des locaux de rangement, la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  de l’ascenseur forme une avancée à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment.. La porte palièreSituée à chaque palier, porte donnant accès à la cabine.  et l’imposte ouvrante qui la surmonte, entièrement ajourées et équipées de verres imprimés, sont divisées horizontalement par des petits-bois.
La cabine panneautée en chêne et à toit bombé a conservé sa porte rétractile en métal. Les boutons d’appel et les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. ont été remplacés lors d’une modernisation récente.
En dépit de ces transformations, l’ascenseur a conservé en grande partie son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif (ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par exemple un complexe industriel réaffecté). La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment. et présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et esthétique certain.