Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

circa 1939

Ascenseur principal ou de service

ascenseur de service

Énergie

électrique

Nombre d'arrêts

8

Charge nominale (kg)

160

Nombre de personnes

2

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

bois
verre
porte battante

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

récents

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

polygonale

Matériaux de la cabine

bois

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

récente

Plaques signalétiques

récentes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

ancien plafonnier

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur ancien
tambour à enroulement

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse récent

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Lundi 12 mai 2025

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 1203
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Description

Construit entre 1939 et 1941 sur les plans de l’architecte Robert Genard, comme l'indique la signature en façade, immeuble à appartements de 6 étages, desservis dès l’origine par un ascenseur principal et un ascenseur de serviceAscenseur secondaire dédié à l’usage du personnel de maison et au transport de fournitures. , tous deux de la marque Schindler.

L’ascenseur de service est installé dans un second hall, à droite de la cage d’escalier. Il circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée. Son accès au rez-de-chaussée et au sous-sol se fait sur la face latérale, tandis qu’aux étages il se fait sur la face avant et donne directement dans les appartements. De facture simple, les portes palières battantes sont en bois et dotées d’un regard vitré.

De plan polygonal et de petites dimensions, la cabine est en bois. Ses deux accès, protégés chacun par une grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en métal, ont conditionné une disposition en oblique de l’étrier et des guides dans la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. . A l’intérieur, une marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... Schindler et le plafonnier ancien ont été conservés. Les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. ont été remplacés.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur., située dans les comblesEspace intérieur de la toiture., est en partie constituée de ses éléments anciens, voire d’origine comme l’attestent les catalogues de la marque Schindler de la fin des années 1930 : treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  , moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., servomoteur, frein, tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement.

Cet ascenseur encore en partie authentique témoigne, avec l'ascenseur principal, de l’organisation de l'immeuble et des différentes circulations prévues pour les occupants et le personnel de service à l’époque de la construction de l’immeuble. Il revêt un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et technique.