Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Schindler
Installation
Date de mise en service
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Construit entre 1939 et 1941 sur les plans de l’architecte
Robert Genard, comme l'indique la signature en façade, immeuble à appartements de 6 étages, desservis dès l’origine par
un ascenseur principal et un ascenseur de serviceAscenseur secondaire dédié à l’usage du personnel de maison et au transport de fournitures. , tous deux de la marque
Schindler.
L’ascenseur de service est installé dans un second hall, à
droite de la cage d’escalier. Il circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. fermée. Son accès au
rez-de-chaussée et au sous-sol se fait sur la face latérale, tandis qu’aux étages il se fait sur la face avant et donne
directement dans les appartements. De facture simple, les portes palières
battantes sont en bois et dotées d’un regard vitré.
De plan polygonal et de petites dimensions, la
cabine est en bois. Ses deux accès, protégés chacun par une grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en
métal, ont conditionné une disposition en oblique de l’étrier et des guides
dans la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. . A l’intérieur, une marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... Schindler et le plafonnier ancien ont été
conservés. Les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. ont été remplacés.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur., située dans les comblesEspace intérieur de la toiture., est en partie constituée
de ses éléments anciens, voire d’origine comme l’attestent les catalogues
de la marque Schindler de la fin des années 1930 : treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence. , moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., servomoteur,
frein, tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement.
Cet ascenseur encore en partie authentique témoigne, avec l'ascenseur
principal, de l’organisation de l'immeuble et des différentes circulations
prévues pour les occupants et le personnel de service à l’époque de la
construction de l’immeuble. Il revêt un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe). et technique.