Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Schindler
Otis
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 29 octobre 2025
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Portes palières
élément(s) récent(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Immeuble à appartement de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., construit d’après les plans des architectes Louis DUHAYON et Marcel JULIEN de 1924 par les entrepreneurs R. & A. HOTTAT, pour le compte de la Société belge Immobilière (SBI). La façade, le hall et son ascenseur sont similaires à ceux des immeubles de la rue Antoine Dansaert 93 et 99 et de la place Constantin Meunier 7, du même prometteur immobilier et repris dans l’inventaire. L’ascenseur a fait l’objet de travaux de sécurisation respectueux de ses caractéristiques patrimoniales en 2021-2022
Probablement installé par Otis, d’après le modèle de la cabine et les boutons d’appel, il possède une ancienne machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. de marque Schindler. Placé au cœur de l’immeuble, il est positionné dos à l’entrée, en face de l’escalier de granito et circule dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. fermée dont la forme octogonale trouve écho dans le dessin des liserés en mosaïque sur le sol en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. des paliers. L’ascenseur dessert sept niveaux et deux appartements par étage. Les portes palières à simple battant sont formées d’une ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. décorative et en soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., d’une tôle métallique pleine moulurée. De style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., les éléments de cette composition (cercles, volutes) rappellent ceux de la clôture du jardinet, de la porte d’entrée et du garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... de l’escalier. Les portes, probablement doublées d’un treillis à l’origine, sont protégées depuis 2021-2022 par un verre opaque. Les boutons d’appel anciens portent la marque Otis.
La cabine en bois de chêne à panneautages est un bel ouvrage d’ébénisterie. Elle a fait l’objet d’une rénovation soigneuse, et le miroir a été restitué. La grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique d’origine est conservée. Les éléments de sécurité, tels que les rideaux de cellules et la serrure positive de la grille de cabine ont été intégrés dans un petit coffrage en chêne. L’étrier supérieur de la cabine est d’un modèle très particulier, qui ressemble à ceux utilisés par la firme Stigler, sans toutefois leur être identique.
La machinerie ancienne conserve ses poulies d’adhérence et de déflexion, le moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., le freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , le servo-moteur du freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. et l’interrupteur de fin de course.
Les poulies de renvoi de la cabine et du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement., probablement d’origine, sont conservées dans un local technique au dernier niveau.
Parfaitement intégré dans son contexte architectural et représentatif des équipements prévus par la SBI pour ses immeubles, cet ascenseur est encore très authentique grâce à une rénovation soigneuse et attentive au maintien et à la restauration des éléments d’origine. Il revêt un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.





























