Avenue Eugène Plasky 147

Immeuble à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., construit en 1936 sur les plans de l’architecte C. Royet.

Précédée d’un porche au décor soigné, la porte d’entrée en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. à motifs Art Déco ouvre sur un petit vestibule qui mène, via quelques marches et une double porte en bois vitrée, au hall en L où sont installées les circulations verticales. Positionné en retour d’équerre à droite par rapport à l’axe d’entrée, l’ascenseur de marque Schindler circule au centre de l’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit., en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  en partie ouverte. Il dessert les six étages de l’immeuble qui comptent chacun deux appartements. La protection de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est assurée par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... formé de cadres en ferronnerie enserrant un treillis métallique à mailles carrées et séparés par des petites boules et des barres en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. de section horizontale. Au rez-de-chaussée, une paroi, ajoutée, masque la face latérale gauche de l’ascenseur sur toute sa hauteur. Toutes identiques, les portes palières battantes sont composées dans la continuité du garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur.... Les boutons d’appel anciens ont été conservés à tous les étages.

La cabine est en bois avec placage intérieur en bandes horizontales qui alternent le sens du fil du bois. Elle a conservé quelques-unes de ses dispositions anciennes : grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique, vitres oblongues sur ses faces latérales, orifices de ventilation, marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief..., plaques signalétiques, boutons de commande.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est encore majoritairement constituée de ses éléments anciens, voire d’origine : moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  , électrofrein, sélection d’étages planétaire, tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement, limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute. .

Encore très authentique et intégré avec soin dans l’immeuble, cet ascenseur typique de la production de la firme Schindler dans les années 1930 présente un intérêt historique, esthétique et technique.