Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Stigler

Thirionet L.

Bruncken Aufzugsmotor

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

circa 1913

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 19 décembre 2023

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

30010/01

Nombre d'arrêts

4

Charge nominale (kg)

225

Nombre de personnes

3

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

treillis
verre

muret-gyproc

Portes palières
élément(s) ancien(s)

grille rétractile métallique

Guides

en bois

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois

bombé

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

récente

Anciennes marques de fabrique

non

Éclairage

ancien plafonnier

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en cave

Treuil

moteur ancien
tambour à enroulement

Tableau de commande

ancien

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse récent

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Jeudi 14 décembre 2023

Auteur de la fiche

Céline Chéron et Muriel Muret

id

Urban : 73
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Description

Ancienne maison de maître de style éclectique de quatre niveaux, construite d’après les plans de 1913 des architectes Franz D'Ours et V. Steuve. Un ascenseur est présent sur les plans d'origine, dans une niche contre le mitoyen gauche, à côté de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. principale. Cette maison est transformée en immeuble à appartements selon permis de bâtir de 1934 par l'architecte Achille Michel, en récupérant de nombreux éléments d'origine, dont l'ascenseur. Il est déplacé à cette occasion au centre de la nouvelle cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. en béton. De marque Stigler, il a été installé puis réinstallé par l'entreprise bruxelloise L. Thirionet. 

L'entrée donne sur un vestibule, ouvrant sur la vaste cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier., dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. duquel circule l'ascenseur. La protection de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , typique des années 1930, est formée d’un treillis métallique fixé sur le limon de l’escalier. Au rez-de-chaussée, la face latérale droite de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , qui fait face à l'entrée dans l'immeuble, a été fermée à l’aide d’un panneau léger. Au dernier étage et en tête de gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , des parois opaques ont récemment remplacé les vitrages prévus. Les portes palières à grilles rétractiles sont encadrées d’un portique en métal surmonté d’une imposante ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée. Les boutons d’appel d’origine sont conservés.

La cabine en bois panneautée, datant de 1913, témoigne d’un travail d’ébénisterie soigné. Elle est très similaire à celle de l'ascenseur Stigler de la rue Louis Hymans 45 à Ixelles. Les montants et traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. sont revêtus d'un placage en loupe d'érable ou érable moucheté, essence peu fréquente pour les cabines. Ils enserrent des panneaux de bois d'une autre essence, une partie de ceux-ci ont probablement remplacé des vitrages d'origine. Le toit est surhaussé, bombé et décoré intérieurement de plusieurs corps de moulures, dont une fine friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de perles. Le plafond est percé de deux tôles d'aération métalliques perforées d'un quadrillage. La porte de cabine d'origine à doubles battants a été remplacée par une grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique lors de la transformation de 1934. Les boîtiers des contacteurs de frein parachuteSystème de sécurité qui bloque la cabine sur ses guides en cas de rupture des câbles de traction ou de survitesse.  et le support de luminaire d’origine sont conservés. Le bois à l’extérieur de la cabine est grossièrement peint en brun.

Les guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids.  de la cabine et du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement., également récupérés, sont rectangulaires, en bois, sur poutrelles métalliques en U. 

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. conserve des éléments anciens et d’origine: tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. , tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement, poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de déflexion. Le treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  , le moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. (aujourd’hui de marque Bruncken), le réducteur de vitesse et le freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur.  ont déjà été remplacés, anciennement. L'ancien limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute. , remplacé, est conservé. En tête de gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , les poulies du limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  (déconnectée) et de renvoi de la cabine et du contrepoids sont conservées.

Encore très authentique, cet ascenseur Stigler, est un témoin exceptionnel de la transformation d’une maison de maître en immeuble à appartements et présente un intérêt historique, esthétique et technique.