Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Waygood

Otis

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1913

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 06 juin 2021

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

34U0031

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

320

Nombre de personnes

4

Vitesse (m/s)

0.63

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

treillis

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
treillis
grille rétractile métallique
porte battante

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois verres travaillés (imprimés, colorés, biseautés)

surhaussé et ajouré
vitré (verre travaillé, vitrail, translucide)

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes
récentes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

banquette
miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur récent
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse récent

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mardi 01 juin 2021

Auteur de la fiche

Céline Chéron

id

Urban : 452
voir plus

Description

Immeuble à appartements à rez-de-chaussée commercial construit entre 1911 et 1913 par l’architecte Josse Van Kriekinge. L’immeuble est constitué de deux corps disposés en v.

L’ascenseur de marque Waygood-Otis, installé dès la construction du bâtiment, circule dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. du vaste escalier tournant en bois situé au centre des deux corps de bâti. C’est un rareLa rareté d’un bien est déterminée à la fois sur le plan qualitatif (le caractère « exceptionnel ») et le plan quantitatif (le caractère unique), en fonction du contexte géographique (local, régional, national), chronologique et historique (la production globale dominante de l’époque : concept, style, matériaux, etc.) ou par rapport à l’ensemble de la production du concepteur, et ce, tant d’un point de vue formel que fonctionnel et constructif. Pour évaluer la rareté d’un bien, il convient de le comparer à d’autres biens appartenant à la même catégorie (typologie, chronologie-âge [datation]/période ou partie de cette période, aspect esthétique et/ou technique, fonction, impact social ou historique). témoin d’une installation de la firme anglaise Waygood établie depuis peu à Bruxelles et absorbée peu de temps après par Otis. L’ascenseur a connu quelques modernisations au cours de son histoire. Il se présente dès l’entrée dans le hall, son accès est perpendiculaire à l’axe de la porte d’entrée. La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est partiellement fermée par un treillis métallique haut à mailles tantôt carrées, tantôt losangées. Les angles de la gaine au rez-de-chaussée sont couronnés de pointes de lance. Excepté à l'entresol où il s’agit d’une grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur., les portes palières sont battantes, équipées d’un treillis métallique et d’un portique sommé d’une ferronnerie ouvragée composée de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et d’une fleur de lys.

La vaste cabine d’origine est richement décorée : l'acajou est travaillé en panneaux moulurés en partie basse et une imposante corniche précède une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. sculptée dans le bois. Des verres biseautés équipent la partie haute des parois latérales offrant une vue panoramique sur la cage d’escalier, un miroir est intégré. La cabine a conservé ses accessoires d’origine et anciens : banquette rabattable, miroirs, boutons de commande Otis, grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique. Le toit, surhaussé avec des balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade., est vitré.

L’ascenseur coulisse sur des guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids.  ronds en métal et le contrepoids sur des guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids.  en bois. La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. n’est plus d’origine. Elle a été modernisée probablement dans les années 1970, puis remplacée en juin 2022 lors d'une nouvelle phase de modernisation.  

Cette installation, avec sa vaste cabine décorée, est un témoin rareLa rareté d’un bien est déterminée à la fois sur le plan qualitatif (le caractère « exceptionnel ») et le plan quantitatif (le caractère unique), en fonction du contexte géographique (local, régional, national), chronologique et historique (la production globale dominante de l’époque : concept, style, matériaux, etc.) ou par rapport à l’ensemble de la production du concepteur, et ce, tant d’un point de vue formel que fonctionnel et constructif. Pour évaluer la rareté d’un bien, il convient de le comparer à d’autres biens appartenant à la même catégorie (typologie, chronologie-âge [datation]/période ou partie de cette période, aspect esthétique et/ou technique, fonction, impact social ou historique). de la marque Waygood et des ascenseurs dans l'habitat bruxellois d'avant 1914. Encore en grande partie authentique, il présente un grand intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.