Place Maurice Van Meenen 22

Luxueux immeuble à appartements de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. de 1913.

L’ascenseur de marque Waygood est placé à l’extrémité d’un large vestibule avec revêtement de sol en mosaïque qui accueille, de part et d’autre de la porte d’entrée, la loge du concierge et une cabine téléphonique. Installé en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  ouverte dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. du grand escalier éclairé par des fenêtres garnies de vitraux donnant en façade arrière, il dessert cinq étages.

Au rez-de-chaussée et au premier étage, les fers forgés de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. qui composent les portes palières et les portiques qui les encadrent sont frappés des initiales du commanditaire de l’immeuble, Philippe Oesterman. Ils forment un ensemble avec ceux de la porte d’entrée en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. de l'immeuble. Moins travaillées, les portes palières des étages supérieurs sont équipées d’un grillage à mailles losangées en métal déployé identique à celui du garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... couronné de pointes de flèche qui protège la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  d’ascenseur. Les serrures anciennes qui équipent les portes palières portent la marque Dubourg. Les grands boutons d’appel de forme cylindrique en laiton poli sur base en bois sont conservés à chaque palier.

Munie d’une grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique, la spacieuse cabine panneautée en bois d’acajou est vitrée sur trois faces de glaces biseautées et conserve les traces de la présence d’une banquette. Elle est surmontée d’un toit bombé orné intérieurement de plusieurs corps de moulures. Une rehausse également sertie de verres biseautés supporte le plafond vitré dont l’applique d’éclairage est probablement d’origine. Des ouvertures d’aération protégées par des grilles décoratives sont ménagées dans le haut des parois (fer forgé) et dans la rehausse de la toiture (laiton ajouré). Les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. de marque Melior ont été placés à l’occasion d’une transformation.

L'étrier qui supporte la cabine possède une traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. supérieure arquée au centre de laquelle se trouve deux petites poulies qui reçoivent les câbles de suspension. Ceux-ci sont fixés au système de parachuteSystème de sécurité qui bloque la cabine sur ses guides en cas de rupture des câbles de traction ou de survitesse.  placé sous le plancher de la cabine. Egalement fixé sur la traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. supérieure de l'étrier, un petit tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. muni d'un système à ressort reçoit un câble de faible section relié au contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement.. Ce dispositif breveté de la marque Waygood permet de déclencher le freinage du treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.   grâce à un contact électrique en cas de blocage de la course du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. ou de la cabine au contact d'un obstacle (détection d'un "mou de câble"). A l'origine, ce dispositif permettait sans doute de déclencher également le parachuteSystème de sécurité qui bloque la cabine sur ses guides en cas de rupture des câbles de traction ou de survitesse. .

La cabine coulisse sur des guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids.  métalliques ronds tandis que le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. possède des guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids.  en bois.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. installée en cave a été remplacée dans les années 1990. Seule subsiste la poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de déflexion d'origine. Les poulies de renvoi présentes dans les comblesEspace intérieur de la toiture. sont également d'origine. Les câbles de traction de la cabine et le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. circulent dans deux gaines séparées placées de part et d'autre de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier., à l'arrière des vestiaires des appartements.