Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Otis
Stigler
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 16 mai 2023
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Villa construite pour l’ingénieur Fr. Pinsart d’après les plans des architectes hollandais M. et J.A. Brinkman de 1924, dont le chantier a été suivi par Alexis Dumont et E. Neutens. L’ascenseur, attribué au fabricant italien Stigler, est prévu d’origine. Il circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. fermée et dessert quatre niveaux. Il prend place au cœur du bâtiment, dans un petit dégagement situé entre l’imposant hall d’entrée, qui accueille l’escalier monumental, et la salle à manger. Caché à première vue du visiteur et intégré discrètement, son accès s'effectue par une porte à double battants formés de panneaux de bois lisses, peut-être modernisés. Au premier étage, l’accès à l’ascenseur s’effectue directement sur le palier. La face extérieure de la porte palière battante est panneautée et moulurée. Au sous-sol et au dernier étage, niveaux réservés au personnel de service, les portes palières sont de facture simple, à battant unique en bois panneauté et peint. Les boutons d’appel, typiques du fabricant italien Stigler, sont conservés.
La cabine en bois, conçue sur mesure, est profonde et
témoigne d’un travail d’ébénisterie unique : parois à frises
moulurées, panneaux, plafond surhaussé et bombé. Une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. à reliefs
géométriques rappelle les motifs décoratifs composés par les briques de la façade de l'immeuble. Les parois latérales de la cabine intègrent
chacune une glace biseautée de forme ovale, créant un effet d'abîme. En partie haute, on observe les
contacteurs de freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le
maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par
défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par
l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. parachuteSystème de sécurité qui bloque la cabine sur ses guides en cas de rupture des câbles de traction ou de survitesse. caractéristiques de Stigler. Les boutons de
commande et plaques signalétiques d’origine ont été remplacés par des pièces
plus récentes par la firme Otis.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a été modernisée en grande partie. Des premiers travaux ont été réalisés par Otis, déjà anciennement, avec le changement du moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., du freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. et du tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. . Le tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement est probablement d’origine. Dans les comblesEspace intérieur de la toiture., une salle technique accueille les imposantes poulies de renvoi de la cabine et du contrepoids, d’origine, et une plus petite poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de renvoi du limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute. (ce dernier est probablement placé dans la gaine). Un contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. cylindrique circule à l’arrière de la cabine, dans la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. .
Cet ascenseur, conçu sur mesure pour s'accorder à la villa particulièrement remarquable, est un modèle unique à Bruxelles. Encore très authentique, il possède un grand intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.