Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1925

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 06 juin 2023

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

102284

Nombre d'arrêts

8

Charge nominale (kg)

240

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,54

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
verre
porte battante

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en gaine séparée

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en cave

Treuil

moteur ancien
poulie d'adhérence

Tableau de commande

ancien

Sélection d'étages

ancienne

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Vendredi 02 juin 2023

Auteur de la fiche

Muriel Muret et Lauréline Tissot

id

Urban : 331
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Description

Conçu pour la Société belge immobilière, sur les plans de l’architecte Camille Damman de 1925, immeuble de standing de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.. Il est comparable aux autres immeubles construits par ce promoteur dans les années 1920, en particulier pour le traitement et la décoration des parties communes.

La double porte d’entrée en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. au centre de la façade ouvre sur un haut vestibule doté d’un petit escalier avec garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... qui mène, à gauche, à la cave et, à droite via une porte largement vitrée, au hall où sont installées les circulations verticales. L’ascenseur de la marque Schindler est positionné dos à l’entrée et face à l’escalier. Il circule dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée de plan hexagonal, partiellement nichée dans le mur et dans laquelle est aménagé un espace cloisonné pour le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. de la cabine. Les portes palières battantes sont composées d’un cadre en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. enserrant une large vitre imprimée et doublée sur le devant de ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. décoratives. Elles forment avec les ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. de l'escalier et de l'entrée un ensemble cohérent auquel participe le dessin des liserés en mosaïque sur le sol en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. des paliers (remplacé au rez-de-chaussée), qui fait écho à la forme de l'ascenseur.

La cabine en bois, panneauté, d'une exécution soignée ,est comparable à celle de l'ascenseur du 136 avenue des Cerisiers. Elle est dotée sur sa face arrière de deux petites grilles de ventilation. Sur sa face avant, l’encadrement de la grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. réalisé dans un bois différent de celui des autres parois indiquerait une modification. L’accès de la cabine était peut-être initialement protégé par une double porte battante comme dans d’autres cabines produite par la firme Schindler dans les années 1920 (rue de l'Ermitage 50, rue Dansaert 79). Le boîtier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. en métal chromé, la plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur.  et la marque de fabrique sont également anciens mais non d’origine, tout comme les boutons d’appel aux paliers. Ces éléments datent du placement dans les années 1950 d’une nouvelle armoire de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur.  électromécanique, en même temps que le fin de course et le sélecteur d’étages planétaire, autrefois couplé au limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute. , aujourd’hui hors d’usage. Un nouveau limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  artisanal a été installé en haut de la trémie à côté des poulies de renvoi de la cabine et du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement.. Il est relié à une poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. fixée dans le local de la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. par un cadre à crémaillère réglable. Les autres éléments de la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. sont anciens (moteur, servomoteur, frein), voire d'origine (treuil, poulie). 

Parfaitement intégré dans son contexte architectural, cet ascenseur s'inscrit dans la série des ascenseurs installés dans les immeubles de la Société belge immobilière. Les éléments de la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. typiques de Schindler témoignent de plusieurs phases de modernisation anciennes réalisées par la firme et confèrent à l'ascenseur un intérêt technique certain en plus de son intérêt historique et esthétique.