Square Armand Steurs 21

Immeuble à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. construit sur les plans de l’architecte Oscar Simon.

Représenté sur les plans d’origine de 1927, l’ascenseur de marque Otis est installé en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée en face de l’entrée axiale de l’immeuble. Les quelques marches du vestibule mènent au premier palier qui accueille l’ascenseur et, en face, le départ de l’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit.. Ces espaces d'entrée sont dallés de carreaux clairs, avec cabochons et plinthesAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. en marbre vert. Ils ont fait l'objet d'un réaménagement, dans les années 1950 peut-être, à l'occasion duquel toutes les portes ont été revêtues extérieurement d'une nouvelle feuille décorée de moulures. Aux étages, le sol des paliers en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. est orné de liserés en mosaïques noires et blanches. La cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. est éclairée en second-jour par des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. donnant sur les loggiasPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. des appartements en façade. Le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. de l'escalier, avec ses motifs en losange rappelant les frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. sculptées à l'entrée en façade ainsi que les portes en bois panneautées d'origine des appartements, avec encadrement délardé et à clé, contribuent au discret décor des espaces communs.  Les portes palières de l'ascenseur aux étages, semblables à celles des appartements, sont ajourées dans leur partie supérieure de regards grillagés, remplaçant peut-être des verres.  De part et d’autre de chaque porte palièreSituée à chaque palier, porte donnant accès à la cabine. , deux portes panneautées, plus basses et étroites, masquent des gaines techniques. 

De plan rectangulaire, la cabine en métal est d’une facture atypique. Ses parois intérieures sont réalisées à partir d’éléments en tôle assemblés par des cadres métalliques et des rivets. Elles sont percées dans leur partie supérieure d’orifices de ventilation en forme de meurtrières, protégés par une grille. La cabine a conservé certaines dispositions anciennes telles que sa grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique, sa marque de fabrique et son plafonnier. Elle était peut-être recouverte intérieurement à l'origine.

Mis à part le tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur.  ainsi que la poulie d’adhérence et la poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de renvoi de la cabine située en tête de gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. située dans les comblesEspace intérieur de la toiture. est encore à ce jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. ancienne, avec un treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.   à poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. d'adhérence typique d'Otis. Le plan d'origine, exceptionnellement détaillé, montre un treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.   à tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. en salle des machines.

L'immeuble comprenait également deux monte-charges, désaffectés, dont le mécanisme est conservé.

Son intégration dans l'immeuble et la singularité de sa cabine confèrent à cet ascenseur un intérêt historique et technique.