Avenue Victor Rousseau 98

Immeuble à appartements construit d’après des plans de 1935 de l’architecte Henri De Saedeleer. L’ascenseur, prévu d’origine, est une installation des "Ateliers de Constructions Mécaniques de Forest" (ACMF), entreprise bruxelloise qui fabriquait l’ensemble de son matériel. L’ascenseur est implanté en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérale droite du bâtiment, à l’arrière de l’escalier en bois. Adossé au mur mitoyen droit, son accès s’effectue de manière perpendiculaire au hall. Les portes palières de l’ascenseur, identiques aux autres portes de l’immeuble, sont en bois, panneautées et équipées d’un verre imprimé en partie haute. Actuellement peintes du côté extérieur, elles conservent leur aspect initial du côté intérieur. Le bois utilisé pour leurs montants et traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. diffère de celui employé pour leurs panneaux, créant une composition chaleureuse qui se marie bien avec le carrelage en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. cérame du sol et les lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. en marbre typiques des intérieurs des années 1930. Les boutons d’appel de l’ascenseur sont d’origine. Aux étages, les paliers ont été remodelés. Les accès à l’ascenseur et aux toilettes, placés côte à côte, ont été intégrés dans les appartements, tandis que l’escalier a été maintenu dans les parties communes de l’immeuble. 

Les parois de la cabine ont été recouvertes d’une toile peinte qui cache le placage de bois initial. Les dispositions d’origine de la cabine ont été préservées : la plaque de bronze intégrant les boutons de commande des étages, de l’alarme et de l’éclairage, la marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... "Forest" avec les instructions de charge de la cabine, la grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois et en métal et les orifices de ventilation en partie haute.  D’anciennes plaquettes d’instructions Schindler sont maintenues également.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. d’origine a été remplacée par Schindler probablement dans les années 1950. On peut encore observer la trace de l’emplacement de l’ancienne machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. sur le mur en briques. Le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  et l’armoire de commande sont récents.

Rare témoin de la firme locale " Ateliers de Constructions Mécaniques de Forest", cet ascenseur encore en grande partie authentique présente un intérêt historique, esthétique et technique.