Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Daelemans

Schindler

Date de mise en service

1935

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 17 juin 2021

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

624

Nombre d'arrêts

12

Charge nominale (kg)

300

Nombre de personnes

4

Vitesse (m/s)

0,7

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
treillis
porte battante

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

récents

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois chêne verre

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

récente

Plaques signalétiques

anciennes
récentes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

éclairage intégré dans le plafond

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur ancien
tambour à enroulement

Tableau de commande

ancien

Sélection d'étages

ancienne

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mercredi 09 juin 2021

Auteur de la fiche

Jérôme Bertrand

id

Urban : 436
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Description

Le grand immeuble à appartements de style fonctionnaliste situé à l’angle de la rue du Marché aux Porcs et de la rue de Locquenghien possède 4 entrées distinctes équipées chacune d’un ascenseur.
Comme ceux des n°12 et 18, l’ascenseur du n° 24 est installé au centre de l’escalier précédé d’un vestibule aux murs richement revêtus de marbre rouge. De marque Daelemans (transformé ultérieurement par Schindler) cet ascenseur est à gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  en partie ouverte protégée par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... métallique à treillis ancré dans le limon de l’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit.. Les portes palières également équipées de treillis possèdent un cadre en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. constitué de barres de section quadrangulaire juxtaposées pour former une composition géométrique très simple dans l’esprit de celle des portes d’entrée du bâtiment.
La cabine en chêne verni constitue un travail d’ébénisterie à la fois sobre et soigné (cornières d’angle arrondies, plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. et corniche…). Elle est vitrée sur les deux faces latérales et équipée d'un miroir sur le côté opposé à l'entrée. Elle a conservé sa porte rétractile en bois et en métal ainsi que des marques de fabriques anciennes (Daelemans et Schindler). Le plafonnier qui assure l’éclairage est intégré au plafond de la cabine à la manière d’un hublot.
Parfaitement accordé dans sa simplicité au style de cet immeuble des années 1930, cet ascenseur qui a conservé son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif (ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par exemple un complexe industriel réaffecté). La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment. présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.