Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Thirionet - Etablissements
Daelemans
Installation
installation d'origine
Date de mise en service
1936
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 28 septembre 2021
Ascenseur principal ou de service
ascenseur principal
Énergie
électrique
Nombre d'arrêts
10
Charge nominale (kg)
300
Nombre de personnes
4
Vitesse (m/s)
0,65
Type de gaine
gaine en partie ouverte
Parois de la gaine
ferronnerie
treillis
Portes palières
élément(s) ancien(s)
treillis
porte battante
Guides
métalliques ronds
Emplacement du contrepoids
en gaine commune
Boutons d'appel
anciens
Plaques signalétiques
anciennes
Anciennes marques de fabrique
non
La cabine
Forme de la cabine
quadrangulaire
Matériaux de la cabine
bois
Porte cabine
grille rétractile en métal
Boîte à boutons de commande
ancienne
Plaques signalétiques
anciennes
Anciennes marques de fabrique
oui
Éclairage
plafonnier récent
Accessoires de la cabine
miroir
Machinerie
Emplacement de la machinerie
en comble
Treuil
moteur récent
poulie d'adhérence
Tableau de commande
récent
Sélection d'étages
récente
Limiteur de vitesse
limiteur de vitesse ancien
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Vendredi 24 septembre 2021
Auteur de la fiche
Christophe Mouzelard
id
Urban : 504
Description
L’immeuble à appartements situé avenue Louise 226 - 226A, de style moderniste, a été dessiné en 1936 par l'architecte
Paul Votquenne.
L'entrée gauche de l'immeuble, le 226, ouvre sur un hall en marbre en damier noir et blanc qui précède la cage d’escalier de plan carré enserrant l’ascenseur de marque Daelemans. L'escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. distribue un appartement par étage.
D’une grande simplicité, la cabine en bois a conservé
sa boîte à boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. et sa grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique. Elle a été entièrement recouverte d'un revêtement en simili-bois.
Nouveauté technologique de l'époque, les boutons d'appelBouton situé à côté de chaque porte palière qui permet d’appeler l’ascenseur. indiquant la position de l'ascenseur ont été conservés. Les parois de la gaine sont traitées de manière simple et fonctionnelle : un treillis à larges mailles quadrillées compris dans une structure en ferronnerie à hauteur d’homme, ancré sur une plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. prolongeant le sol et les marches de la cage d’escalier. Les portes palières sont conçues selon un principe identique à celui du
garde-corps. Le style
sobre et épuré des ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. rappelle la sobriété typiquement moderniste de la façade
avant.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. en grande partie remplacée se trouve dans les comblesEspace intérieur de la toiture..
Cette installation simple et fonctionnelle témoigne de la simplification des formes qui caractérise la production courante des ascenseurs dans la seconde moitié des années trente. Elle présente à ce titre, un intérêt historique et esthétique.