Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1929

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 25 avril 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

055

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

225

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,5

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

grille rétractile métallique

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

polygonale

Matériaux de la cabine

bois chêne

Porte cabine

double porte battante
porte battante en bois et verre

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

Accessoires de la cabine

strapontin
miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur ancien
tambour à enroulement

Tableau de commande

ancien

Sélection d'étages

ancienne

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Vendredi 15 avril 2022

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 8
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Description

Immeuble à appartements d’angle, de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., construit en 1929 sur les plans de l’architecte Charles De Wys. Prévu dès l’origine et positionné latéralement par rapport à l’axe de l’entrée, l’ascenseur de marque Schindler circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée.

Le vestibule ouvre, au-delà de trois marches et d’une porte en bois vitrée, sur un hall élégant au sol en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. et mosaïque. Dans le mur de gauche, face à la cage de l’escalier en bois, est  discrètement intégré l’ascenseur. Le monte-charge installé dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  séparée à droite de l’ascenseur est aujourd’hui hors d’usage.

Les portes palières de l’ascenseur sont des grilles rétractiles métalliques similaires à celles d’autres installations de la firme Schindler (rue des Armures 2). Seule celle au sous-sol est une porte battante en bois vitrée, avec verre imprimé. Les boutons d’appel d’origine ont été conservés à tous les étages.

La cabine en bois panneauté est soignée et protégée par une double porte battante en bois vitrée avec verre imprimé. Son plan, avec ses deux angles du fond tronqués, s’adapte au plan irrégulier de la trémie. Elle est par ailleurs équipée dans sa partie supérieure d’orifices de ventilation de forme rectangulaire typiques de la marque Schindler. D’autres de ses dispositions anciennes ont été conservées ,comme le strapontin avec cannage, le miroir, les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., marque de fabrique et plaques signalétiques.   

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est encore ancienne, probablement d’origine.

D’une composition simple mais soignée et bien intégré à son contexte, cet ascenseur encore authentique présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.