Rue Defacqz 125

Immeuble à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., sur des plans de 1933 de l’architecte Camille Damman.

L’aménagement et le décor des parties communes, en particulier du rez-de-chaussée, ont été soigneusement conçus par l’architecte. Le vestibule, suivi du hall d’entrée, luxueux, sont recouverts de marbre gris. L’ascenseur de marque Schlieren, probablement prévu et installé d’origine, est intégré discrètement en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée, au fond du hall à droite. Il fait face à un élégant escalier de marbre à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. décorative. Son accès s’effectue de manière perpendiculaire par rapport à l’entrée. Au rez-de-chaussée, la porte palière en bois et l’ensemble des menuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. sont recouvertes de petites feuilles métalliques de couleur argent. Aux étages, les portes palières sont plus étroites et la finition des menuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. (portes de l’ascenseur et celles d'origine des appartements) est plus simple, en bois verni ou peintes dans une teinte foncée. La face intérieure des portes de l’ascenseur est moulurée, porte le numéro de l'étage et intègre une poignée encastrée. Les boutons d’appel de l’ascenseur sont conservés aux différents niveaux.

L’intérieur de la cabine est revêtu d’un placage de bois. Les parois verticales sont assemblées par des cornières d’angle et protégées en partie basse par une tôle métallique martelée. La marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... Schlieren, le miroir fixé à l’aide de parecloses et la grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois et en métal d’origine sont conservés. La cabine était autrefois équipée d’une banquette dont on observe encore les lattes de fixation.

Située dans les comblesEspace intérieur de la toiture., la machinerie a conservé une partie de ses éléments anciens (le moteur) dont certains sont probablement d’origine (la bobine du freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , la poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de traction à adhérence et la poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de déflexion). La sélection d’étage, aujourd’hui intégrée au tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur.  électronique, était autrefois assurée par un système planétaire relié par une chaîne à la poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de traction du treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  .

Cet ascenseur à l’esthétique épurée a fait l’objet d’une intégration discrète mais cohérente et sur mesure dans l’immeuble. Il possède un intérêt historique, esthétique et technique.