Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Schlieren
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 12 juillet 2023
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Immeuble à appartements de
style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. à rez-de-chaussée commercial construit d’après les plans de
l’architecte Raymond Burgraeve, 1932. L’ascenseur de marque Schlieren, prévu
d’origine, dessert le sous-sol, le rez et cinq étages qui reçoivent chacun un
appartement. Bâti sur une parcelle peu profonde, l’immeuble présente des
espaces communs compacts. La porte d’entrée, au centre de l’immeuble, ouvre sur
un petit vestibule pavé d’un damier de marbres noir et beige. Une porte à
double battant en bois, équipée de vitraux, le sépare du hall d’entrée qui
accueille les circulations verticales. L’ascenseur circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. fermée, installé discrètement à gauche de l’escalier qui est implanté perpendiculairement
à l’entrée. Le rez-de-chaussée est décoré de vitraux, pour la plupart de style
Art Déco. Les sols des paliers et l’escalier sont en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. avec liserés
de mosaïques noires. Les soubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. des murs sont en plâtre texturé,
soulignés par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de teinte noire.
Les portes palières de l’ascenseur sont à simple ouvrant en
bois, formées de cadres moulurés et équipées d’un regard vitré de forme
oblongue fixé à l’aide de parcloses. La vitre a été remplacée à certains
niveaux par un verre armé. Les portes intègrent, du côté
intérieur, une poignée encastrée typique du fabriquant Schlieren. Les portes forment
un ensemble avec celles des appartements, fabriquées dans le même bois de
teinte rougeâtre. Les boutons d’appel ont été remplacés.
La cabine est typique des cabines métalliques Schlieren de l'entre-deux-guerres, avec des parcloses et cornières métalliques dans les angles et sur les parois, et pour fixer le miroir. Les parois, à l'origine probablement peintes, comme le plafond, ont été revêtues ultérieurement de liège. La cabine conserve une plaquette avec la marque Schlieren, les
orifices de ventilation en partie haute, le miroir à bords biseautés et probablement le plafonnier. Elle ne possède pas
ou plus de porte et les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. ont été modifiés.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. ancienne a été remplacée dans son ensemble.
Cet ascenseur, bien que modifié, conserve un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe)., notamment par le type de sa cabine métallique, un matériau assez courant pour les cabines Schlieren d'entre-deux-guerres. Les portes palières, assorties à celles des
appartements, lui confèrent un intérêt esthétiqueHistoriquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones
naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands
ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments
qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique,
l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et
l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants
lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle..