Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Jaspar
Installation
installation d'origine
Date de mise en service
1912
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 19 mars 2021
Ascenseur principal ou de service
ascenseur principal
Énergie
électrique
Numéro de série
Y6119
Nombre d'arrêts
4
Charge nominale (kg)
240
Nombre de personnes
3
Vitesse (m/s)
0,6
Type de gaine
gaine en partie ouverte
Parois de la gaine
ferronnerie
treillis
verre
Portes palières
élément(s) ancien(s)
ferronnerie
verre
Guides
métalliques ronds
Emplacement du contrepoids
en gaine commune
Boutons d'appel
récents
Plaques signalétiques
anciennes
Anciennes marques de fabrique
non
La cabine
Forme de la cabine
quadrangulaire
Matériaux de la cabine
bois
chêne
verre
Porte cabine
grille rétractile en bois et en métal
Boîte à boutons de commande
ancienne
Plaques signalétiques
anciennes
Anciennes marques de fabrique
oui
Éclairage
applique(s) ancienne(s)
Accessoires de la cabine
banquette
Machinerie
Emplacement de la machinerie
en comble
Treuil
moteur récent
Tableau de commande
récent
Sélection d'étages
récente
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Lundi 15 mars 2021
Auteur de la fiche
Jérôme BERTRAND
id
Urban : 76
Description
Le n°44 avenue de l’Aurore est une maison bourgeoise de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. de 1912 divisée en appartements.
Le hall d’entrée et le grand espace central qui accueille l’escalier tournant adossé au mur mitoyen avec le n°42 possèdent un revêtement de sol en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. et mosaïque dans les tons blancs, jaune et rouge. La cage d’escalier est surmontée d’un lanterneau partiellement occulté aujourd’hui. Placé dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. du grand escalier en bois, l’ascenseur de marque Jaspar dessert trois étages. Les ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. des portes palières et des garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... des paliers forment un ensemble avec celles de la rampe d’escalier. Elles sont serties de glaces biseautées au rez-de-chaussée. Un treillis à larges mailles de hauteur plus importante placé derrière les ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. protège la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. .
La cabine en chêne verni aux angles arrondis et vitrée sur trois faces a conservé ses dispositions d’origine : porte rétractile en bois, banquette et porte-manteaux rabattables, boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. avec plaque en laiton…
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a été remplacée, mais certains éléments techniques anciens subsistent comme le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement., le parachuteSystème de sécurité qui bloque la cabine sur ses guides en cas de rupture des câbles de traction ou de survitesse. placé sur le toit de la cabine, la poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. du limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute. .
Témoin rareLa rareté d’un bien est déterminée à la fois sur le plan qualitatif (le caractère « exceptionnel ») et le
plan quantitatif (le caractère unique), en fonction du contexte géographique (local, régional, national),
chronologique et historique (la production globale dominante de l’époque : concept, style, matériaux,
etc.) ou par rapport à l’ensemble de la production du concepteur, et ce, tant d’un point de vue formel
que fonctionnel et constructif. Pour évaluer la rareté d’un bien, il convient de le comparer à d’autres
biens appartenant à la même catégorie (typologie, chronologie-âge [datation]/période ou partie de cette
période, aspect esthétique et/ou technique, fonction, impact social ou historique). de la production de la firme Jaspar antérieure à la Première Guerre mondiale, cet ascenseur possède un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe)., technique et esthétique. Sa parfaite intégration spatiale et stylistique au décor intérieur de l’immeuble est à souligner.