Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

circa 1936

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 20 octobre 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

682

Nombre d'arrêts

9

Charge nominale (kg)

300

Nombre de personnes

4

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
verre

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
verre
porte battante

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

chêne verre placage bois

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

miroir
commande d'éclairage

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur ancien
tambour à enroulement

Tableau de commande

ancien

Sélection d'étages

ancienne

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Vendredi 23 septembre 2022

Auteur de la fiche

Céline Chéron

id

Urban : 239
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Description

Entre les avenues du Saphir et de l'Émeraude, vaste ensemble de trois immeubles à appartements modernistes analogues, conçus en 1938 (n°31), 1935 (n°33) et 1936 (n°35) par l'architecte Maurice Van Isacker. Les trois immeubles accueillaient un ascenseur similaire, celui du numéro 31 a été transformé. Les communs ont fait l'objet d'un soin particulier. 

Au n° 35, le vaste vestibule parementé de marbres rouge et noir mène vers une porte en bois vitrée à simple battant et vers le hall où prennent place les circulations verticales, légèrement désaxées à gauche par rapport à l’entrée. L’ascenseur de marque Schindler, prévu d’origine, est installé dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier en marbre et dessert neuf niveaux. La protection de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  a fait l’objet d’un travail artisanal de qualité. Elle est constituée de ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. formant des cadres remplis de croix de Saint-André et doublés de verres clairs imprimés. Le traitement des surfaces métalliques, ciselées et martelées, rappelle celui de la porte d'entrée. Les portes palières sont de composition similaire. Au sous-sol, la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  et la porte palièreSituée à chaque palier, porte donnant accès à la cabine.  sont protégées par un treillis. Les boutons d’appel d’origine sont conservés aux différents niveaux.

La cabine est revêtue d’un placage constitué de feuilles de bois de chêne posées tantôt verticalement, tantôt horizontalement. Les parois latérales sont pourvues de deux fenêtres offrant une vue sur la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  et permettant de profiter de la lumière naturelle de la cage d’escalier. La cabine a conservé ses dispositifs d’origine : grille rétractile en bois et en métal, boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., miroir, marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... et orifices de ventilation en partie haute.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. ancienne, probablement d’origine, est conservée dans son ensemble : treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.   à tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids., moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. et servo-frein, commandes électriques, sélecteur d’étage et limiteur de vitesse.

Cet ascenseur très authentique, représentatif d’une installation Schindler intégrée sur mesure dans l’immeuble, possède un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.