Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schlieren

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1952

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 03 février 2025

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

61397

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

225

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,63

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

treillis
maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

bois
verre
porte battante

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

récents

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois placage bois

Porte cabine

néant

Boîte à boutons de commande

récente

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur ancien
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mercredi 22 janvier 2025

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 1180
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Description

Immeuble à appartements de cinq niveaux, construit en 1952 sur les plans de l’architecte Louis Philippe Lesage, qui le signe en façade. 

L’entrée axiale ouvre sur un couloir qui mène au hall où sont installés, à droite, l’escalier et, en son centre, l’ascenseur de la marque suisse de qualité, Schlieren. Prévu sur les plans d’origine, ce dernier dessert le rez-de-chaussée, le sous-sol et les quatre étages qui comprennent chacun un appartement. L’ascenseur circule dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  en partie ouverte sur les faces latérales et arrière. La face avant, perpendiculaire à l’axe d’entrée, est quant à elle entièrement fermée par un mur enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc.. La protection de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  sur les autres côtés est assurée par le muret de l’escalier sur lequel sont fixés des panneaux de treillis métallique.

Les portes palières en bois plaqué sont percées d’un regard oblong, en verre imprimé, au-dessus duquel est fixée une plaquette portant la marque de fabrique Schlieren. La cabine en bois recouvert de placage a conservé son miroir, une plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur.  et sa marque de fabrique.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est encore en grande partie composée de ses éléments anciens, voire d’origine de marque Schlieren (treuil avec moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. et freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. d’adhérence).

L’ascenseur, encore assez authentique, témoigne de l'évolution de la typologie des ascenseurs dans les années 1950, avec l'évolution des conceptions de sécurité : si la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est encore très ouverte, la face avant est entièrement fermée. L'ascenseur présente un intérêt techniquePar intérêt technique d’un bien, on entend l’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie) ; les bâtiments d’importance structurelle ou technologique ; une prouesse d’ingénierie ou une innovation technologique ; les témoignages de méthodes de construction obsolètes (archéologie industrielle). Dans certains cas, cet intérêt peut être lié à l’intérêt scientifique (par exemple des vestiges archéologiques)., en plus de son intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).