Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Schindler
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 12 octobre 2023
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Maison bourgeoise construite sur les plans de 1873 de l'architecte Gustave De Man, transformée en immeuble à appartements en 1937 par l'architecte Eugène Delatte dans un style d’inspiration moderniste, comme en témoigne notamment le rez-de-chaussée. C'est à l'occasion de cette transformation que l'ascenseur a été installé.
Le vestibule, sous
forme de couloir, mène au vaste hall où prend place contre le mur mitoyen
gauche l’escalier équipé d’une lisse en acier tubulaire typiquement moderniste. Positionné en face de l’escalier et dos à l’entrée, l’ascenseur de marque Schindler
occupe une position discrète dans le hall. Il circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. fermée. Ses
portes palières battantes sont en bois et dotées au rez-de-chaussée et au
deuxième étage d’une vitre oblongue en verre imprimé, tandis qu’elles sont
pleines aux autres étages. Tous les boutons d’appel d’origine ont été conservés.
La cabine est en
bois et ses parois intérieures sont couvertes d’un revêtement ancien, voire d'origine.
Son accès est protégé par la grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois et métal d'origine et
elle a conservé son boîtier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., une plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur. , sa marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... et
son plafonnier cylindrique.
La machinerie
située dans les comblesEspace intérieur de la toiture. est encore majoritairement composée d'éléments anciens, probablement d’origine : moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., servomoteur, freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le
maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par
défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par
l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. ,
tambour à enroulement, fin de course, tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. .
Cet ascenseur
encore authentique est un témoin d’une intégration ancienne dans un bâtiment
existant. Son exécution est simple mais s’accorde avec le style moderniste donné
aux espaces communs de l’immeuble lors de sa transformation. Il revêt un
intérêt historique et technique.