Avenue des Phalènes 35

A l'angle de l'avenue du Pesage, immeuble à appartements construit en 1934. 

Les espaces d’accueil, revêtus de marbres noir, beige et rose, sont soignés. Une porte à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., vitrée à petits-bois, sépare le vestibule du hall où sont installés, à gauche, l’ascenseur et, à droite, la cage d’escalier monumentale de plan carré. Celle-ci est éclairée par de grandes fenêtres qui permettent aux espaces communs de profiter de la lumière naturelle. Prévu d’origine, l’ascenseur circule dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée. Ses portes palières battantes sont réalisées dans le même bois que les portes des appartements qui flanquent l'ascenseur. Elles s’en distinguent par leur regard protégé par un vitrail de composition géométrique, surmonté au rez-de-chaussée par l’écriteau « Ascenseur » et, aux étages, par le numéro d’étage. Au rez-de-chaussée, les différentes portes, dont celle de l'ascenseur, sont encadrées de marbre noir. Du côté intérieur de chaque porte palièreSituée à chaque palier, porte donnant accès à la cabine. , le vitrail est aujourd’hui recouvert d’une plaque en métal qui témoigne de travaux de modernisation récents, tout comme le remplacement des boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. et de la porte cabine. Tous les boutons d’appel anciens ont toutefois été conservés. Ils ne portent pas le sigle de la firme à l’origine de l’installation mais leur facture, ainsi que celle de la cabine en bois panneauté, et l’étrier semblent être de la marque Otis.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a été entièrement modernisée.

Cet ascenseur, bien qu’ayant fait l’objet d'interventions récentes, présente encore un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et esthétique, de par l'intégration des portes palières dans la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier..