Rue Jean-Baptiste Colyns 112

Immeuble à appartements de sept niveaux, dont le dernier est en retrait, signé et millésimé « L’architecte Raym. Burgraeve. 1935 ».

L’entrée, dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite de la façade, ouvre sur un élégant vestibule de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. aux marbres blanc et noir. Il donne accès, après une volée de marches et une porte en bois vitrée, à l’escalier et l’ascenseur disposés face à l’entrée. La cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. prolonge le jeu sur la bichromie, avec sol et lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. clair contrastant avec les plinthesAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. et liserés noirs. Les angles du limon de l'escalier et l'encadrement des portes des appartements sont adoucis en arrondi.

L’ascenseur de marque Schindler, prévu à l’origine, est installé dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier tournant en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit.. Le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est constitué d’un bâti de barres en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. dans le lequel sont intégrés, par l’intermédiaire de boules, des cadres à treillis métallique à mailles losangées. De part et d’autre des portes palières et à chaque tournant de l’escalier, ce garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... est interrompu par une grille de barres en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. arrondie. Le treillis métallique à mailles carrées au centre des portes palières est enserré dans un cadre en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée constitué de barres qui s’entrecroisent au niveau des angles et dont certaines aboutissent à des motifs d’enroulement. Ce décor ainsi que la finition de surface de la ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. font écho à la ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. de la porte d’entrée, à l’instar d’autres immeubles de l’architecte Raymond Burgraeve. Les boutons d’appel d’origine ont été conservés.

La cabine est ajourée dans sa partie haute de petits orifices de ventilation oblongs, typiques des cabines Schindler de la même époque. Elle est protégée par sa grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. ancienne en bois et métal et a également conservé ses deux vitres sur chacune de ses parois latérales ainsi que son boîtier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif.. Elle est aussi équipée d’un miroir et d’un cendrier.

La machinerie, installée dans les comblesEspace intérieur de la toiture., est ancienne, vraisemblablement d’origine, comme en témoignent le moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., le tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement, la sélection d’étage et le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute. .

Cet ascenseur, parfaitement intégré à son contexte architectural, est similaire à d'autres ascenseurs d'immeubles à appartements Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. conçus par l'architecte Raymond Burgraeve. Sa gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est typique de celles dessinées par cet architecte. Ses finitions et son authenticité confèrent à cet ascenseur un intérêt historique, esthétique et technique.