Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Otis
Installation
installation d'origine
Date de mise en service
circa 1928
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 31 octobre 2022
Ascenseur principal ou de service
ascenseur principal
Énergie
électrique
Numéro de série
14GBA25400AK1
Nombre d'arrêts
7
Charge nominale (kg)
240
Nombre de personnes
3
Vitesse (m/s)
0,5
Type de gaine
gaine en partie ouverte
Parois de la gaine
ferronnerie
treillis
Portes palières
élément(s) ancien(s)
grille rétractile métallique
Guides
métalliques ronds
Emplacement du contrepoids
en gaine commune
Boutons d'appel
anciens
Plaques signalétiques
anciennes
Anciennes marques de fabrique
oui
La cabine
Forme de la cabine
quadrangulaire
Matériaux de la cabine
bois
chêne
bombé
Porte cabine
grille rétractile en métal
Boîte à boutons de commande
ancienne
Anciennes marques de fabrique
oui
Accessoires de la cabine
miroir
commande d'éclairage
Machinerie
Emplacement de la machinerie
en comble
Treuil
moteur récent
poulie d'adhérence
moteur gearless
Tableau de commande
récent
Sélection d'étages
récente
Limiteur de vitesse
limiteur de vitesse récent
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Jeudi 22 septembre 2022
Auteur de la fiche
Jérôme Bertrand
id
Urban : 637
Description
Immeuble à appartements de sept niveaux de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. construit en 1927 par l’architecte Jean Finné.
L’ascenseur de marque Otis est installé en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. ouverte au centre de l’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. et dessert deux appartements à chaque étage. Il fait face à la porte d’entrée, dans l’axe du vestibule revêtu de marbre rouge. Le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. est formé d’un simple treillis fixé sur une structure métallique dont les montants sont surmontés de pointes. Les portes palières à grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. sont placées dans un cadre couronné par un décor ouvragé en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. enserrant le sigle en forme de mappemonde de la marque Otis. Les boutons d’appel anciens sont conservés.
La cabine panneautée en chêne possède un plafond mouluré. Elle a conservé en grande partie ses équipements d’origine comme la grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique, les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., l’interrupteur de l’éclairage et la plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur. Otis. Généreusement vitrée à l’origine, la cabine est équipée aujourd’hui de miroirs biseautés. Elle circule sur des guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids. ronds, tandis que le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. placé dans la même gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. est équipé de guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids. en T.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. située dans les comblesEspace intérieur de la toiture. a été entièrement remplacée.
Très représentatif d'une installation de la firme Otis de la seconde moitié des années 1920 et bien intégré dans son contexte architectural, cet ascenseur, qui a conservé en grande partie son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état
d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les
techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif
(ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par
exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des
devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est
préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par
exemple un complexe industriel réaffecté).
La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors
d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment., présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe). et esthétique.