Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schlieren

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

circa 1946

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 16 mai 2024

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Nombre d'arrêts

8

Charge nominale (kg)

230

Nombre de personnes

3

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
treillis
porte battante

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

récents

Plaques signalétiques

néant

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

récente

Plaques signalétiques

récentes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur ancien
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Lundi 26 février 2024

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 1159
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Description

Conçu par l’architecte Gaston Heerebout en 1946, grand immeuble à appartements de huit niveaux, dont un attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., sous toit plat. L’immeuble est constitué de deux blocs symétriques comprenant chacun dès l’origine un ascenseur principal en gaine en partie ouverte et un ascenseur de serviceAscenseur secondaire dédié à l’usage du personnel de maison et au transport de fournitures.  en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée. Les quatre ascenseurs au total sont de la marque suisse Schlieren.
Au n°29, la porte d’entrée en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée vitrée ouvre sur des espaces d’accueil soignés largement revêtu de marbres : un vestibule depuis lequel se découvre, à travers la large porte vitrée à droite, l’ascenseur principal installé au centre de l’escalier. La protection de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  de l’ascenseur principal est assurée par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... d’une facture simple, constitué tout comme les portes palières d’un bâti en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. dans lequel sont insérés par l’intermédiaire de petites boules des panneaux de treillis métallique. Au sixième étage, la porte palièreSituée à chaque palier, porte donnant accès à la cabine.  ainsi que la face avant sont entièrement revêtus d’un décor en bois mouluré qui s’harmonise avec le revêtement en bois des murs de ce palier. Ce traitement laisse supposer qu’à l’origine les occupants de cet étage avaient un statut particulier (peut-être les commanditaires de l’immeuble).

La cabine en bois a conservé sa grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. ancienne en bois et métal et une marque de fabrique Schlieren. Toutefois, ses parois intérieures ont fait l’objet d’un revêtement en moquette et ses boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. d’origine ont disparu probablement lors du remplacement du tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur.  par une armoire électronique. 

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est encore en partie constituée de ses éléments anciens et d’origine (treuil à poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. d’adhérence, moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , servofrein, limiteur de vitesse). Elle est installée à côté de celle de l’ascenseur de service dans un local au niveau de l’attique. Elle confère à l’ascenseur un intérêt technique en plus de son intérêt historique. Cet ascenseur forme en effet avec les autres ascenseurs de l’immeuble un ensemble qui témoigne de la manière dont s’organisaient les circulations entre le personnel de service et les occupants.