Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Jaspar

Ateliers Moës Liège, moteur

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

circa 1928

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 20 janvier 2023

Ascenseur principal ou de service

ascenseur de service

Énergie

électrique

Numéro de série

PY6002

Nombre d'arrêts

9

Charge nominale (kg)

250

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,60

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
treillis
porte battante

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

métal

treillis

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

non

Éclairage

ancien plafonnier

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en cave

Treuil

moteur ancien
tambour à enroulement

Tableau de commande

ancien

Sélection d'étages

ancienne

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Jeudi 06 octobre 2022

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot et Muriel Muret

id

Urban : 704
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Description

Le n°101 rue Antoine Dansaert comprend, en plus de l’ascenseur et de l’escalier principaux, des circulations verticales réservées au service, à l’arrière de l’immeuble. L'escalier de service, qui comprend en son centre un ascenseur de la marque Jaspar, est accessible via la porte à côté de l’ascenseur maître. Une porte de service située en façade arrière y mène aussi. Contrairement à l’ascenseur principal, l’ascenseur de service dessert le niveau des caves ainsi que le dernier étage. Sa gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est partiellement fermée par un garde-corps de protection standard, constitué d’un treillis enserré dans des cadres en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Les portes palières sont réalisées de la même manière. Tous les boutons d’appel d’origine ont été conservés.

Comme souvent dans les ascenseurs de service, faisant aussi office de monte-chargeAscenseur destiné principalement au transport d’objets., la cabine est en métal. Ses parois sont en tôle en partie basse et treillis en partie supérieure.  Le plafond est également recouvert de treillis. Elle a conservé ses dispositions anciennes : grille rétractile, plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur. , boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., plafonnier.  

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. possède encore à ce jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. l’ensemble de ses éléments anciens, vraisemblablement d’origine : treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  , moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. des Ateliers Moës, freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , sélecteur d’étages, tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement, tableau de commande, poulies de déflexion. Les poulies de renvoi de la cabine et du contrepoids ainsi que le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  situés au-dessus de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  sont aussi anciens.

Encore authentique, cet ascenseur de serviceAscenseur secondaire dédié à l’usage du personnel de maison et au transport de fournitures.  d’aspect industriel contraste avec l’ascenseur maître d’exécution soignée. Il illustre la hiérarchie des circulations entre le personnel domestique et les occupants et présente ainsi un intérêt socialCet intérêt est difficile à distinguer de l’intérêt folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : - lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la chapelle de pèlerinage située place de l’Église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles) ; - lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens) ; - lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal) ; - bien faisant partie ou comprenant des équipements collectifs (écoles, crèches, salles communales/paroissiales, salles de sport, stades, etc.) ; - bien ou ensemble (de logements sociaux ou non) conçu de manière à stimuler les interactions sociales, l’entraide et la cohésion de quartier (par exemple les quartiers résidentiels construits après la Seconde Guerre mondiale à Ganshoren ou les quartiers spécifiquement destinés aux aînés) ; - bien faisant partie d’un complexe industriel ayant engendré une activité importante au sein de la commune où il se situe ou pour la Région. en plus de son intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et technique.