Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schlieren

Installation

adaptation dans une cage d'escalier/un espace existant

Date de mise en service

circa 1941

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 11 avril 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

61.068

Nombre d'arrêts

4

Charge nominale (kg)

180

Nombre de personnes

2

Vitesse (m/s)

0,63

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
treillis
porte battante

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en façade arrière

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

circulaire

Matériaux de la cabine

bois verre placage bois

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

ancien plafonnier

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en cave

Treuil

moteur ancien
poulie d'adhérence

Tableau de commande

ancien

Sélection d'étages

ancienne

Limiteur de vitesse

absence de limiteur de vitesse

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mercredi 06 avril 2022

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 336
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Description

Le numéro 50 de l'avenue Huart Hamoir est un immeuble d’angle signé « J. VANDENENG / ARCH. », de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., construit en 1922.

L’entrée ouvre sur un couloir qui mène à l’escalier tournant, dans l’étroit jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. duquel a été installé en gaine ouverte l’ascenseur de marque Schlieren. Son accès ainsi que le départ de l’escalier se font obliquement par rapport à l’axe de l’entrée. L’ascenseur ne figure pas sur les plans d’origine mais sur ceux de 1941. Sa facture et ses accessoires similaires à ceux d’autres installations qui lui sont contemporaines corroborent l’hypothèse selon laquelle il daterait du début des années 1940.

Le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... de sa gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , constitué de fers de section horizontale qui forment un cadre à un treillis métallique à mailles losangées, épouse l’arrondi de l’escalier, tout comme les portes palières. Leur composition est dans la continuité du garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur..., avec un treillis à mailles carrées enserré dans un cadre en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Les boutons d’appel et la marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... d’origine ont été conservés à tous les étages.

De plan presque circulaire, la cabine en bois, exiguë mais élégante, s’adapte parfaitement à l’étroit jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier. Le placage intérieur en feuilles de bois et la vitre oblongue en suivent la courbe. Elle est toujours protégée par sa grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois et métal et a conservé d’autres de ses dispositions anciennes telles que ses boutons de commande, son éclairage, une plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur.  et sa marque de fabrique.

Au sommet de la trémie, la poulie de renvoi de la cabine est installée sur une poutre en métal, laquelle se poursuit à l’extérieur pour supporter également la poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. qui circule dans l'angle de la façade arrière. La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est encore à ce jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. ancienne, vraisemblablement d’origine, comme en témoignent le moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., le tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. , la sélection d’étage et la roue dentée qui y est reliée ainsi que les poulies de traction et de déflexion.

Exemple d’intégration réussie et astucieuse dans un immeuble existant, cet ascenseur encore authentique et dont la cabine est particulièrement originale, présente un intérêt esthétique, historique et technique.