Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

ASEA

Ateliers Mariën

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

circa 1952

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 25 juillet 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

E1272 / 29608

Nombre d'arrêts

7

Charge nominale (kg)

300

Nombre de personnes

4

Vitesse (m/s)

0,6

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
verre
maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
verre
porte battante

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en gaine séparée

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

polygonale

Matériaux de la cabine

verre métal

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Anciennes marques de fabrique

non

Éclairage

éclairage intégré dans le plafond

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur récent
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Vendredi 01 juillet 2022

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 473
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Description

Construit par et pour l’architecte Jean Delhaye en 1952, la Résidence Athéna est un immeuble de style moderniste. Ses deux façades, avenue Buyl et rue Antoine Depage, s’articulent à l’angle par une rotonde formant au rez-de-chaussée un porche de plan circulaire qui mène aux espaces d’entrée.

Comme souvent dans l’œuvre de Delhaye, les communs sont soignés et scénographiés. L’ascenseur de la marque suédoise ASEA a été entièrement dessiné sur mesure et réalisé par les ateliers bruxellois Mariën. Positionné dans l’axe de l’entrée, derrière une porte largement vitrée, il se découvre dès le vestibule richement revêtu de marbres vert, noir et beige et dont le programme décoratif mêlant lignes droites et demi-cercles introduit celui des espaces suivants. Les paliers, dallés de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. clair rehaussé de bandes en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. vert et de lisérés en mosaïque noire, assurent en effet une continuité avec le traitement graphique et les teintes du vestibule.

L’ascenseur circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  ouverte, au centre de l’escalier tournant en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. situé en façade arrière, et dessert trois appartements par étage. Les parois de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  sont constituées d’une maçonnerie enduite qui suit en ondulant la courbe de l’escalier et qui est surmontée d’un cadre en ferronnerie enserrant des lames de verres verticales. Entre ces deux éléments, trois fers plats, légèrement en retrait vers l’intérieur de la trémie, accompagnent le garde-corps et se courbent élégamment de part et d’autre de chaque porte palière. Encadrées d’une composition de barres droites en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., les portes palières battantes sont largement vitrées. Les boutons d’appel d’origine ont été conservés.

La cabine de plan polygonal, en métal, est conçue pour s’intégrer dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier. Avec sa large vitre qui s’étend sur les trois faces arrière en suivant l’arrondi des angles, elle offre au passager une vue panoramique sur l'extérieur, au travers de la grande fenêtre de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. La cabine a conservé ses dispositions d’origine : grille rétractile en bois et métal, seuilPièce horizontale inférieure de l'encadrement d'une porte. en cuivre, boîtier à boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. en métal chromé avec cendrier intégré, éclairage inséré dans le plafond.

A l'instar des anciennes installations, le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. est relégué dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  séparée de celle de la cabine pour des raisons esthétiques, à savoir dégager visuellement la trémie ouverte transparente. Pour la même raison probablement ,le limiteur de vitesse est relié au contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. et circule dans la même gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  que celui-ci. La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. située en toiture a été en grande partie modernisée. Seul le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  et le système de chaîne qui le relie à la cabine et au contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. ont été conservés. La sélection d’étage, aujourd’hui intégrée au tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur.  électronique, était à l’origine elle aussi reliée au limiteur par une chaîne comme on l’observe couramment sur les moteurs ASEA.

Parfaitement intégré dans son contexte architectural, cet ascenseur constitue, avec l’escalier, un élément central de l’immeuble. Il est comparable aux ascenseurs de la Résidence Basilique, avenue Charles Quint 122-124 et de la Résidence Zeus, avenue Jupiter 93, également conçus par Jean Delhaye. Le soin dont il a fait l’objet et sa singularité lui confèrent une grande valeur esthétique en plus de son intérêt historique et technique.