Rue d'Anderlecht 178

Immeuble à appartements de style éclectique construit d’après les plans de l’architecte P. De Gieter entre 1926 et 1934. L’ascenseur de marque Otis, prévu d’origine, se situe au bout de l’entrée cochère dont le sol est décoré de mosaïques et de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit.. Il est installé perpendiculairement par rapport à l’axe de l’entrée, en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  semi-ouverte, dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier en bois. Le palier du rez-de-chaussée est surélevé de quelques marches par rapport au niveau de la rue. L’ascenseur dessert cinq niveaux, dont trois étages qui accueillent chacun un appartement. La protection de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est formée de cadres métalliques rivetés enserrant un treillis, maintenus dans un bâti métallique à l’aide d’anneaux de forme ovale décorés de boules. Cette protection, fixée sur le limon de l’escalier, accueille la main-courante en bois. Les portes palières à grille rétractile sont constituées d’un cadre sommé d’une ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée enserrant, à certains niveaux, le sigle en forme de mappemonde typique de la firme Otis. Les boutons d’appel d’origine sont conservés.

La cabine en chêne vernis a fait l’objet d’un beau travail d’ébénisterie. Ses parois panneautées sont surmontées d’un toit bombé et légèrement surhaussé orné intérieurement de plusieurs corps de moulures. La cabine a conservé la plupart de ses équipements d’origine et anciens : grille rétractile métallique, plaque à boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. en laiton et plaquette avec le règlement de service Otis. On observe encore, sur la paroi arrière de la cabine, l’emplacement de la petite plaquette d’origine mentionnant la marque de fabrique Otis et les instructions de charge de la cabine. Elle a été remplacée par un modèle plus récent.

Située en cave, derrière la trémie dans laquelle circule l’ascenseur, la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. conserve en grande partie ses éléments d’origine et anciens : treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  , poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. d’adhérence et poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de déflexion, moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. (probablement remplacé lors du passage du courant continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. au courant alternatif) et son freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. . En tête de gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , les poulies de renvoi de la cabine et du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement., ainsi que le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  d’origine, sont conservés.

Très authentique, cette installation typique du fabricant américain Otis présente un intérêt historique, esthétique et technique.