Boulevard Lambermont 99B

Immeuble d'angle à rez-de-chaussée commercial et quatre étages construit par et pour les architectes Maertens Frères sur des plans de 1927. Les deux façades, de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté rue Léopold Courouble et quatre travées côté boulevard Lambermont, s’articulent à l’angle par une travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation.. Située au n°99B boulevard Lambermont, l’entrée des appartements ouvre sur un couloir, revêtu au sol d’un carrelage en damier noir et blanc et lambrissé de marbres gris et blanc. L’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. est placé contre le mur de gauche. L’ascenseur de marque Schindler a été installé dans une trémie fermée en 1955, au fond du couloir, de face par rapport à l’entrée. D’une facture simple, ses portes palières battantes métalliques sont pourvues d’un regard rectangulaire vitré. Elles sont en retrait pas rapport au niveau du mur et leur seuilPièce horizontale inférieure de l'encadrement d'une porte. à partir du premier étage a été réalisé avec du carrelage à petits carreaux noir. Leurs serrure et poignée semblent d’origine, tout comme les boutons d’appel aux paliers.

La cabine, typique de la production de la firme Schindler, a conservé ses dispositions anciennes : orifices de ventilation rectangulaires, plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur. , marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief..., boutons de commande

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a conservé ses éléments anciens, probablement d’origine : treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  , moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., servomoteur, électrofrein, poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. d’adhérence, sélecteur d’étages couplé au limiteur de vitesse, tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. .

Intégré de manière discrète dans un bâti existant, cet ascenseur encore authentique est représentatif de la production standardisée d’après-guerre. Il présente un intérêt historique et technique.