Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Daelemans
Schindler
Ateliers Mariën
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 04 mai 2023
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Immeuble à appartements de style moderniste construit sur
les plans de 1935 de l’architecte L. Leloup. Située dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite,
la porte d’entrée ouvre sur un vestibule revêtu de marbres qui mène via une
volée de marches à deux portes en bois cintrées et largement vitrées. Celle de
gauche, plus large, mène à la cage d’escalier et celle de droite donne accès à
l’ascenseur en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. fermée. Prévu à l’origine, il est de la marque Daelemans mais
a été transformé ultérieurement par la firme Schindler. Aux étages, la cabine s’ouvre
perpendiculairement à l’axe d’entrée et les portes palières sont en bois
panneauté avec cinq divisions horizontales, dont les trois supérieures sont
vitrées en verre imprimé. Elles s’apparentent aux portes d’origine des
appartements. Les boutons d’appel d’origine
ont été conservés, à l’exception de celui du rez-de-chaussée dont le sigle
atteste l’intervention des Ateliers Mariën, qui se chargeaient probablement de
l’entretien de l’ascenseur.
La cabine en bois est typique de la production de la firme
Daelemans dans les années 1930, avec son placage intérieur et son éclairage
intégré au plafond. Elle a conservé son boîtier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. d’origine,
ainsi que son ancienne marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... qui indique la charge maximale et ses
deux grilles rétractiles en bois et métal. Ses deux accès ont conditionné une
disposition en oblique de l’étrier et des guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids. dans la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. .
Bien que non d’origine, la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. de la marque Schindler témoigne, l’armoire de commande récente mise à part, d’une modernisation ancienne (années 1960) et confère à l’ascenseur un intérêt techniquePar intérêt technique d’un bien, on entend l’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie) ; les bâtiments d’importance structurelle ou technologique ; une prouesse d’ingénierie ou une innovation technologique ; les témoignages de méthodes de construction obsolètes (archéologie industrielle). Dans certains cas, cet intérêt peut être lié à l’intérêt scientifique (par exemple des vestiges archéologiques). en plus de son intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)..