Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Jaspar
Nootens ferronnier
Installation
adaptation dans une cage d'escalier/un espace existant
Date de mise en service
1957
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 07 mars 2023
Ascenseur principal ou de service
ascenseur principal
Énergie
électrique
Numéro de série
02/0002
Nombre d'arrêts
4
Charge nominale (kg)
300
Nombre de personnes
3
Vitesse (m/s)
0.60
Type de gaine
gaine en partie ouverte
Parois de la gaine
ferronnerie
treillis
Portes palières
élément(s) ancien(s)
bois
verre
porte battante
Guides
métalliques en T
Emplacement du contrepoids
en gaine commune
Boutons d'appel
anciens
Plaques signalétiques
anciennes
Anciennes marques de fabrique
oui
La cabine
Forme de la cabine
quadrangulaire
Matériaux de la cabine
chêne
Porte cabine
néant
Boîte à boutons de commande
ancienne
Plaques signalétiques
anciennes
Éclairage
ancien plafonnier
éclairage intégré dans le plafond
Accessoires de la cabine
commande d'éclairage
Machinerie
Emplacement de la machinerie
en comble
Treuil
moteur récent
Tableau de commande
récent
Sélection d'étages
récente
Limiteur de vitesse
limiteur de vitesse récent
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Mardi 14 février 2023
Auteur de la fiche
Muriel Muret et Lauréline Tissot
id
Urban : 531
Description
Hôtel de maître conçu en 1936 par l'architecte Jacques Saintenoy.
Un ascenseur de la marque liégeoise Jaspar a été installé probablement vers 1957 dans la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. de service. Les balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. en ont été supprimés pour faire place à une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. entièrement grillagée, aux angles marqués par une cornière arrondie en tôle métallique, et supportant la barre d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre. de l'escalier. Elle a été montée par le ferronnier bruxellois Nootens ,qui travailla avec Jaspar après la crise de 1929. Les portes palières sont prises dans un encadrement métalliques et surmontées d'une tôle métallique en imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., permettant d'obtenir une face avant lisse et close, anticipant la nouvelle réglementation de sécurité instaurée en 1958. Les portes battantes en bois (placage chêne ?) sont ajourées d'un regard en verre armé, et pourvues de la béquille de poignée extérieure d'origine et d'une poignée encastrée à l'intérieur. Les boutons d'appelBouton situé à côté de chaque porte palière qui permet d’appeler l’ascenseur. sont également conservés, de même qu'une plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur. .
L'étroite cabine en chêne aux angles arrondis a conservé son éclairage indirect au plafond, la plaque de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. et une plaquette d'instruction Jaspar d'origine ainsi qu'une barre d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre. sur les parois latérales. Conformément à la réglementation de l'époque, elle ne possédait dès l'origine pas de porte.
Les guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids. en T sont en tôle pliée, ce qui donne une forme arrondie à l'extrémité de l'axe vertical sur lequel glisse le coulisseauFixé à chaque extrémité de l’étrier ou de part et d’autre de la cabine, il maintient la cabine sur le guide lors de son déplacement. .
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. d'origine (avec poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. d'adhérence et moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. à cage d'écureuil) a été entièrement remplacée vers 2010.
Cet ascenseur est encore parfaitement authentique pour son aspect visible depuis les espaces de circulation. Il est un bon exemple de la production tardive, de qualité, de Jaspar, installée de manière encore artisanale dans un espace de circulation de service, tout en intégrant les nouvelles règles de sécurité arrêtées en 1958. Il présente un intérêt historique et esthétique.