Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Stigler
Thirionet L.
Bruncken Aufzugsmotor
Installation
installation d'origine
Date de mise en service
1925
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 17 août 2021
Ascenseur principal ou de service
ascenseur principal
Énergie
électrique
Nombre d'arrêts
7
Charge nominale (kg)
225
Nombre de personnes
3
Vitesse (m/s)
0,6
Type de gaine
gaine fermée
Parois de la gaine
maçonnerie
bois
Portes palières
élément(s) ancien(s)
grille rétractile métallique
Guides
métalliques ronds
Emplacement du contrepoids
en gaine commune
Boutons d'appel
anciens
Anciennes marques de fabrique
oui
La cabine
Forme de la cabine
polygonale
Matériaux de la cabine
bois
chêne
surhaussé et ajouré
Porte cabine
grille rétractile en métal
Boîte à boutons de commande
ancienne
Plaques signalétiques
anciennes
récentes
Anciennes marques de fabrique
oui
Éclairage
ancien plafonnier
Accessoires de la cabine
miroir
Machinerie
Emplacement de la machinerie
en cave
Treuil
moteur ancien
tambour à enroulement
Tableau de commande
ancien
Sélection d'étages
ancienne
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Mercredi 04 août 2021
Auteur de la fiche
Jérôme Bertrand (mise à jour Lauréline Tissot)
id
Urban : 352
Description
Petit immeuble à appartements de 1925, constitué de cinq niveaux plus un niveau sous combleEspace intérieur de la toiture., occupant l’angle de l’avenue de la Constitution et de l’avenue Broustin.
L’ascenseur de marque Stigler placé par les Etablissements Thirionet est installé en trémie fermée à l’extrémité d’un hall d’entrée en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. tout en longueur aux murs revêtus de carreaux émaillés posés en damier. L’escalier, également en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit., possède une belle rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à motifs géométriques. Les portes palières sont équipées de grilles rétractiles métalliques. Celle du rez-de-chaussée est surmontée d’une plaque métallique
caractéristique de Stigler et équipée d’une poignée en laiton encastrée,
particulièrement ouvragée, et portant la marque Thirionet. Elle diffère par
ailleurs des portes aux étages et s’apparente davantage aux grilles
qu’installait la firme Otis dans les années 1940.
L’étroite cabine en chêne à panneaux moulurés est fermée par une grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. s’ouvrant en sens inverse des portes palières. De forme générale rectangulaire, elle possède deux pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. se faisant face en diagonale afin de réserver l’espace nécessaire pour les guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids. placés aux angles de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. . Ce dispositif particulier s’explique par un souci d’économie d’espace dans cet immeuble dont les communs sont réduits au strict nécessaire. Témoin d’un travail d’ébénisterie soigné, la cabine a conservé ses plaques signalétiques, sa marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... Stigler, son plafonnier et ses boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif.. Elle est aérée par des grilles en tôle ajourées placées entre le plafond et une imposante corniche moulurée en bois.
La plupart des éléments de la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur., placée en cave, sont anciens,
voire d’origine pour certains (treuil, moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le
maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par
défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par
l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement, poulies
de déflection), tout comme les poulies de renvoi de la cabine et du contrepoids
placées au sommet de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. . Le moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. allemand Bruncken n’est pas d’origine
mais a certainement été installé à l’occasion d’une modernisation ancienne par Thirionet
qui travaillait avec cette marque.
Cet ascenseur qui a conservé toute son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état
d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les
techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif
(ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par
exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des
devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est
préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par
exemple un complexe industriel réaffecté).
La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors
d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment. présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.