Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1937

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 14 septembre 2017

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

165

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

225

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0.5

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
porte battante

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois placage bois verres travaillés (imprimés, colorés, biseautés)

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

récente

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

banquette
miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur ancien
tambour à enroulement

Tableau de commande

ancien

Sélection d'étages

ancienne

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Vendredi 11 mars 2022

Auteur de la fiche

Muriel Muret et Céline Chéron

id

Urban : 627
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Description

Le 53 avenue de l’Opale fait partie d’un ensemble d’immeubles à appartements conçus entre 1928 et 1934 par l'architecte Maurice Van Isacker. Construit en 1934, il présente une façade d’inspiration Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.. A l’intérieur, le dispositif d’entrée est encore authentique et typique des années 1930.

Au-delà du premier hall d’entrée, recouvert de marbre gris et noir, s’ouvre la cage d’escalier, simple et décorée des même marbres bicolores. L’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. enserre un petit ascenseur, d’origine, et est bordé d’un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. à motifs d’inspiration Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.. L’ascenseur, de marque Schindler, a conservé la plupart de ses éléments d’origine. Les portes palières sont en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et en parfaite harmonie avec les garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... de l’escalier. La trémie est en grillage. La cabine en bois, lambrissée intérieurement de bois plaqué en bandes alternées, éclairée de jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. en verre imprimé et équipée d’un miroir et d’une banquette, et fermée par une porte rétractile en bois, est également conservée. Ces éléments sont typiques de la production de la marque Schindler dans les années 1930.

La salle des machines, en toiture, était encore très authentique lors de la visite en 2022, avec moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. Schindler.

Tout en étant de taille relativement réduite, avec un décor simple mais de bonne facture, l’ensemble formé par la cage d’escalier et son ascenseur présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et esthétique.