Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Otis
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 07 octobre 2022
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Le 93 rue Dansaert fait partie, avec les n° 81-89, 91-95,
97-99 et 101, d'un vaste complexe d'appartements construit pour la Société
immobilière de Belgique sur les plans de 1924-1929 des architectes Louis
Duhayon et Marcel Julien. Ces immeubles de standing possédaient dès l'origine
un ascenseur doublé souvent d'un ascenseur de serviceAscenseur secondaire dédié à l’usage du personnel de maison et au transport de fournitures. .
Au n° 93, la double
porte d’entrée en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvre sur un vestibule doté d’un petit escalier
avec garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... qui mène, à droite, à la cave et, à gauche, via une porte
largement vitrée, au hall où sont installées les circulations verticales.
L’ascenseur de marque Otis est positionné dos à l’entrée et face à l’escalier.
Il circule dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. partiellement ménagée dans le mur et protégée sur
ses faces avant par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à cinq pans. Celui-ci est constitué d’un
bâti en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. dans lequel sont intégrés de la tôle métallique en partie
inférieure et, par l’intermédiaire de petites boules, des cadres avec un
treillis métallique à mailles carrées. Les portes palières sont composées de la
même manière et doublées sur le devant de ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. décoratives. Elles sont
identiques aux portes palières des ascenseurs qui se trouvent dans le même
ensemble, aux n° 85 et 101 rue Dansaert et sont similaires à celles d’autres
ascenseurs d'immeubles construits pour la Société immobilière de Belgique (rue
Alphonse Renard 86, avenue des Cerisiers 136 et rue Blanche 35). Elles forment
avec les ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. de l'escalier et de l'entrée un ensemble cohérent auquel
participe également le dessin des liserés en mosaïque sur le sol en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. des
paliers qui fait écho à la forme de l'ascenseur.
Surmontée d’un toit bombé, la
cabine en bois panneauté, soignée, est typique de la production de la firme
Otis dans les années 1920. Elle a conservé ses accessoires anciens : grille
rétractile en métal, boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., strapontin, marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief...,
miroir biseauté.
Initialement installée en cave, la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a été déplacée
en tête de gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , à l’étage des chambres du personnel, à l’occasion d’une phase
de modernisation ancienne, comme en témoignent le treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence. , le moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., le limiteur
de vitesse et le tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. . Les poulies de renvoi et du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement.,
initialement reliées à la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. d’origine et aujourd’hui hors d’usage, sont
toujours en place, au-dessus de l’actuelle machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur..
Parfaitement intégré dans son contexte architectural, cet
ascenseur encore authentique constitue un élément central de l’immeuble. Il
présente à ce titre un intérêt esthétiqueHistoriquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones
naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands
ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments
qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique,
l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et
l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants
lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. en plus de son intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe). et
technique.