Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1932

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 17 octobre 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

U0266

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

300

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,62

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis
maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

grille rétractile métallique

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens
récents

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois verres travaillés (imprimés, colorés, biseautés)

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

récente

Plaques signalétiques

récentes

Anciennes marques de fabrique

non

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur récent

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mercredi 12 octobre 2022

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 760
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Description

Construit en 1932 sur les plans de l’architecte Léon Suys, immeuble à appartements d’angle à rez-de-chaussée commercial et à six étages dont un en entresol.

L’entrée des appartements est située au n°2 de la rue du Marché aux Porcs. Elle ouvre sur un couloir au fond duquel prend naissance un premier escalier, avec garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerie ouvragée, qui mène à gauche à l’entresol. C’est à cet étage qu’est installé l’ascenseur de marque Schindler. Prévu à l’origine, il circule au centre du second escalier tournant en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit., dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  en partie ouverte. Son accès, surélevé, se fait par une volée de quelques marches, dont la hauteur équivaut à l’espace réservé à la cuvetteEspace libre dans la partie inférieure de la gaine qui accueille certains éléments techniques tels que les amortisseurs, la poulie du limiteur de vitesse. en bas de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. . A ce niveau, la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est nichée à gauche dans le mur. Sur les autres faces et aux étages, la protection de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est assurée par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... standard en treillis métallique à mailles carrées ou losangées. Les portes palières sont des grilles rétractiles métalliques intégrées dans un cadre en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. dont celui du rez-de-chaussée est tronqué à gauche par le mur. Le bouton d’appel de l’entresol est récent mais ceux des étages sont d’origine. Certaines marques de fabrique anciennes aux étages ont été conservées.

La cabine est en bois avec placage intérieur en bandes qui alternent le sens du fil. Elle est dotée d’orifices de ventilation dans sa partie haute, de deux vitres oblongues avec verre imprimé sur chacune de ses deux parois latérales et d’une grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique. Elle est typique de la production de la firme Schindler dans les années 1930. 

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a été remplacée. Seul le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  est encore ancien.

Cet ascenseur qui a conservé en partie son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif (ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par exemple un complexe industriel réaffecté). La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment. présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).