Rue Forestière 1

Immeuble à appartements de style moderniste teinté d'At Déco, sur plans de 1929. La porte d’entrée en ferronnerie Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. ouvre sur des espaces d’accueil soignés : le vestibule mène via une double porte en bois vitrée, au hall de plan polygonal où prennent place les circulations verticales de l’immeuble. Positionné en oblique à gauche par rapport l’axe d’entrée, l’ascenseur de la marque milanaise Stigler circule dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier tournant de plan hexagonal, dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  en partie ouverte. La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est protégée par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... composé du haut limon de l’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. surmonté de panneaux en verre fixés dans des montants en ferronnerie. La porte palièreSituée à chaque palier, porte donnant accès à la cabine.  battante du rez-de-chaussée a reçu un traitement particulier. Elle est entièrement vitrée, dans un cadre en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et sa partie supérieure est terminée par trois pans, rappelant les formes géométriques des espaces d'accueil. Elle conserve sa serrure d’origine provenant de l’ancien fabriquant parisien Gollot Frères. Les portes palières des étages sont quant à elles de simples grilles rétractiles. Tous les boîtiers de boutons d’appel d’origine en laiton ont été conservés. La cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. est éclairée en second jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. à l'arrière, par de hautes fenêtres donnant sur la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  de l'ascenseur de serviceAscenseur secondaire dédié à l’usage du personnel de maison et au transport de fournitures.  qui double la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. principale. La trémie de cet ascenseur de serviceAscenseur secondaire dédié à l’usage du personnel de maison et au transport de fournitures. , hors d'usage, comprend le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. de l'ascenseur maîtreDénomination de l’ascenseur principal lorsqu’un ascenseur de service est également présent dans l’immeuble.  et est elle-même éclairée par des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. donnant en façade arrière.

Typique de la production de la firme Stigler à l’époque, la cabine en bois panneauté est surmontée d’un plafond bombé et mouluré, surhaussé et équipé de grilles d’aération en tôle perforée décorative. La cabine a conservé certaines de ses dispositions d'origine : vitres avec verre imprimé, grille rétractile, boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., banquette rabattable, plaques signalétiques et marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... aux caractères aujourd’hui effacés, plafonnier (non d’origine), contacteurs de parachuteSystème de sécurité qui bloque la cabine sur ses guides en cas de rupture des câbles de traction ou de survitesse. . Sous la cabine, le système de plateau mobileSystème de sécurité suspendu sous la cabine. Il déclenche la commande de parachute qui arrête la cabine en cas de rencontre d’un obstacle à la descente. est caractéristique de Stigler. Il a pour but d’agir sur les griffes du parachuteSystème de sécurité qui bloque la cabine sur ses guides en cas de rupture des câbles de traction ou de survitesse.  pour stopper l’ascenseur dans sa course descendante en cas d’obstacle dans la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. .

Le groupe de traction, en cave, a connu une première modernisation par la firme Melior, probablement dans les années 1950 puis plus récemment avec une nouvelle armoire de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. . Le tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur.  et le sélecteur d’étages anciens ont été conservés comme témoins. La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est encore majoritairement constituée d'éléments anciens ou d'origine : moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. avec servomoteur des Ateliers Moës (changé vers 1950), freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement, poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de déflexion, et dans les comblesEspace intérieur de la toiture., poulies de renvoi de la cabine et du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement..

Cet ascenseur encore authentique a été intégré de manière soignée dans son contexte architectural. Il revêt un intérêt historique, esthétique et technique.