Avenue Wielemans Ceuppens 35B

Immeuble de rapport de style éclectique rehaussé d’éléments Beaux-Arts, construit d’après les plans de l’architecte Émile Henry, millésimé «anno 1925». Les deux autres entrées de l’immeuble donnent sur un petit logement individuel, à l’origine un bureau d’après les plans (35A), et un passage cocher (35) qui débouche sur un grand atelier bâti à l’arrière de la parcelle.

L’accès à l’immeuble de rapport s’effectue dans la travée latérale gauche. Prévu d’origine, l’ascenseur Otis évolue en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée et dessert six niveaux. Il se situe contre la paroi mitoyenne gauche, au centre du bâtiment, dos à l’entrée et face au départ de l’escalier. On le découvre après avoir franchi le vestibule d’entrée pavé de mosaïques et monté une marche de granito. Les portes palières sont à grilles rétractiles métalliques et les boutons d’appel d’origine sont conservés. Aux étages, l’ascenseur est flanqué de la porte d’entrée des appartements, disposée en oblique à gauche.  

La cabine, typique de la marque Otis, a fait l’objet d’un travail d’ébénisterie soigné. En bois de chêne et à panneautages, elle est surmontée d’un plafond bombé orné de moulures et a conservé ses accessoires d’origine : grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois et en métal, miroir biseauté, boutons de commande, marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief..., luminaire ancien.

Située dans les comblesEspace intérieur de la toiture., la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a été en grande partie remplacée : le treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.   en 1996 et le tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur.  en 2001. Seul subsiste le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  d’origine.

En grande partie authentique, cet ascenseur, tout à fait représentatif d’une installation Otis des années 1920, présente un intérêt historique complété d’un intérêt esthétique pour le travail soigné de la cabine.