Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1956

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

3109

Nombre d'arrêts

4

Charge nominale (kg)

240

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0.61

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

verre
tôle métallique

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois

Porte cabine

néant

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur ancien
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

ancienne

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Jeudi 10 juillet 2025

Auteur de la fiche

Céline Chéron

id

Urban : 1193
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Description

Immeuble à appartements de style moderniste d’après-guerre, construit d’après les plans de l’architecte Jacques Wybauw, de 1955-1956.

L’ascenseur de marque Schindler se situe au fond du vestibule d’entrée, à droite, en face du départ de l’escalier. Il circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée et dessert 4 niveaux. Les portes palières battantes sont en métal, munies d’un regard rectangulaire vitré. Les boutons d’appel d’origine sont présents à chaque étage.

La cabine en placage de bois est typique de la production de la firme Schindler. Ses accessoires datant de l’installation sont préservés : boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., marque de fabrique, plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur.  avec les instructions d’utilisation de l’ascenseur, miroir et orifices de ventilation en partie supérieure.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a conservé en grande partie ses composants d’origine: treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  , moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., frein, servo-moteur de freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. d’adhérence et sélection d’étage couplée au limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute. .

Encore très authentique, cet ascenseur est représentatif d’une installation des années 1950 qui témoigne de l’évolution générale des ascenseurs vers une rationalité des équipements et une simplicité des formes. Son esthétique épurée s’inscrit bien dans celle de l’architecture moderniste d’après-guerre de l’immeuble. Il revêt un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et technique.