Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Stigler

Loher GmbH moteurs

Thirionet L.

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

après 1924

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 27 mai 2024

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

225

Nombre de personnes

3

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis

Portes palières
élément(s) ancien(s)

grille rétractile métallique

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en façade arrière

Boutons d'appel

anciens

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois chêne

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur ancien
tambour à enroulement

Tableau de commande

ancien

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Vendredi 05 avril 2024

Auteur de la fiche

Céline Chéron

id

Urban : 1168
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Description

Immeuble à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. de 1924, construit à l’angle de l’avenue des Gloires Nationales et de l’avenue de Jette. De marque Stigler, l’ascenseur a été installé par l’entreprise bruxelloise L. Thirionet, en cours de construction ou peu après, car il n'est pas prévu sur les plans du permis de bâtir. Il dessert cinq étages comprenant initialement un appartement par niveau.

L’entrée de l’immeuble, située avenue de Jette, mène vers un hall long et étroit dont le sol est recouvert de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. et de mosaïques et dont les murs sont lambrissés de carreaux de céramique dans les tons bruns. Le hall accueille la cage d’escalier et l’ascenseur, dont l'accès s'effectue de manière perpendiculaire par rapport à l'axe de l'entrée. Implanté au fond, contre le mitoyen droit et la façade arrière, l'ascenseur est protégé par une paroi constituée d’un cadre en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. avec treillis à mailles carrées. Les portes palières à grilles rétractiles sont encadrées d’un portique en métal surmonté d’une ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Les boutons d’appel d’origine sont conservés.

La cabine en bois de chêne a fait l’objet d’un travail d’ébénisterie soigné. L’entrée de la cabine, côté extérieur, est soulignée en partie haute par deux motifs sculptés en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. Les parois intérieures sont panneautées et le plafond comporte plusieurs corps de moulures. La cabine a conservé ses dispositions d’origine (boutons de commande, grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en métal, plaques signalétiques des établissements Thirionet) et anciennes (plaquette des établissements Mariën).

A l’arrêt depuis 1984, la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. en toiture a conservé la plupart de ses éléments anciens (moteur de marque Loher, freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , réducteur) dont certains d'origine (poulies de déflexion pour la cabine et le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement., tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement). Le tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur.  a été remplacé. Le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  se trouve sous la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur., en tête de gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  et le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. coulisse contre la façade arrière.

Cet ascenseur, témoin des premières installations de matériel Stigler à Bruxelles par l'entreprise L. Thirionet, a conservé en grande partie son authenticité. Il présente un intérêt historique, esthétique et technique.