Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Otis

Stigler-Otis

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1924

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 15 décembre 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

A1528

Nombre d'arrêts

7

Charge nominale (kg)

320

Nombre de personnes

4

Vitesse (m/s)

0.75

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

verre
maçonnerie
bois

Portes palières
élément(s) ancien(s)

bois
verre
porte battante

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois

bombé

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

récentes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

ancien plafonnier

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en cave

Treuil

moteur ancien
poulie d'adhérence

Tableau de commande

ancien

Sélection d'étages

ancienne

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Vendredi 02 décembre 2022

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 673
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Description

Immeuble à appartements de six niveaux sous toiture mansardée construit en 1924 sur les plans de l’architecte Adolphe Pirenne à l’angle des avenues Winston Churchill et Brugmann. Les façades sont animées par des oriels de plan trapézoïdal et s’articulent à l’angle par un oriel de plan polygonal.

 Précédée de quelques marches, l'entrée ouvre sur un vestibule qui mène au hall, décoré au sol de mosaïques à motifs décoratifs, où est installé dans le mur de gauche l’ascenseur de marque Otis. Il est positionné perpendiculairement à l’entrée tandis que l’escalier y fait face. En face de l’ascenseur, une porte mène à l’escalier de service et à un petit monte-chargeAscenseur destiné principalement au transport d’objets. Otis aujourd’hui hors d’usage. Le traitement soigné des communs et l’ascenseur sont très similaires à ceux de l’immeuble sis place Brugmann 30, également conçu par l’architecte Pirenne à la même époque.

L’ascenseur a été prévu dès la construction de l’immeuble. Ses portes palières battantes sont en bois panneauté vitrées avec petit-bois et finition en forme de chapeau de gendarme. Elles sont encadrées d’un décor en bois panneauté et surmontées à partir du premier étage d’une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte vitrée avec petit-bois également. Sur chaque porte, à partir du premier étage, une plaque en métal martelé de forme oblongue entoure la poignée extérieure. Du côté intérieur, le large seuilPièce horizontale inférieure de l'encadrement d'une porte. de l'ascenseur a permis l’installation, probablement non d’origine, sur quasi toute la largeur de la porte, d’une poignée courbée. Tous les boutons d’appel anciens portant le sigle de la marque Otis ont été conservés.

D’une exécution soignée, la cabine est en bois panneauté et surmontée d’un toit bombé décoré à l’intérieur de plusieurs corps de moulures. Elle est typique de la production de la firme Otis dans les années 1920 et a conservé certaines de ses dispositions anciennes : grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur., miroir biseauté, boîtier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., marques de fabrique - dont l'une aux caractères aujourd'hui effacés - et plafonnier.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a en partie été remplacée, probablement dans les années 1950, comme en témoignent notamment le treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  , le moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. de la marque Stigler-Otis et le tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. . La poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de déflexion semble quant à elle d’origine, tout comme les poulies de renvoi du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. et de la cabine ainsi que le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  situés en tête de gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. .

Cet ascenseur en grande partie authentique a été intégré avec soin dans son contexte architectural. Il revêt un intérêt historique, esthétique et technique certain.