Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Otis
Stigler-Otis
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 15 décembre 2022
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Immeuble à appartements de six niveaux sous toiture mansardée construit en 1924 sur les plans de l’architecte Adolphe Pirenne à l’angle des avenues Winston Churchill et Brugmann. Les façades sont animées par des oriels de plan trapézoïdal et s’articulent à l’angle par un oriel de plan polygonal.
Précédée de quelques marches, l'entrée ouvre sur un vestibule qui
mène au hall, décoré au sol de mosaïques à motifs décoratifs, où est installé dans
le mur de gauche l’ascenseur de marque Otis. Il est positionné perpendiculairement
à l’entrée tandis que l’escalier y fait face. En face de l’ascenseur, une porte
mène à l’escalier de service et à un petit monte-chargeAscenseur destiné principalement au transport d’objets. Otis
aujourd’hui hors d’usage. Le traitement soigné des communs et l’ascenseur sont très similaires à ceux de l’immeuble sis place Brugmann 30, également conçu par l’architecte
Pirenne à la même époque.
L’ascenseur a été prévu dès la construction de l’immeuble. Ses
portes palières battantes sont en bois panneauté vitrées avec petit-bois et
finition en forme de chapeau de gendarme. Elles sont encadrées d’un décor en
bois panneauté et surmontées à partir du premier étage d’une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte
vitrée avec petit-bois également. Sur chaque porte, à partir du premier
étage, une plaque en métal martelé de forme oblongue entoure la poignée
extérieure. Du côté intérieur, le large seuilPièce horizontale inférieure de l'encadrement d'une porte. de l'ascenseur a permis
l’installation, probablement non d’origine, sur quasi toute la largeur de la
porte, d’une poignée courbée. Tous les boutons d’appel anciens portant le sigle
de la marque Otis ont été conservés.
D’une exécution soignée, la cabine est en bois panneauté et
surmontée d’un toit bombé décoré à l’intérieur de plusieurs corps de moulures. Elle
est typique de la production de la firme Otis dans les années 1920 et a
conservé certaines de ses dispositions anciennes : grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur.,
miroir biseauté, boîtier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., marques de fabrique - dont l'une aux caractères aujourd'hui effacés - et
plafonnier.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a en partie été remplacée,
probablement dans les années 1950, comme en témoignent notamment le treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence. , le moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. de
la marque Stigler-Otis et le tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. . La poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de déflexion semble
quant à elle d’origine, tout comme les poulies de renvoi du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. et de
la cabine ainsi que le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute. situés en tête de gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. .
Cet ascenseur en grande partie authentique a été intégré avec soin
dans son contexte architectural. Il revêt un intérêt historique, esthétique et
technique certain.