Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

circa 1929

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 16 décembre 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

161

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

250

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,57

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
treillis
porte battante

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois verres travaillés (imprimés, colorés, biseautés)

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

banquette
miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur ancien
tambour à enroulement

Tableau de commande

ancien

Sélection d'étages

ancienne

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mardi 08 novembre 2022

Auteur de la fiche

Céline Chéron

id

Urban : 657
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Description

Immeuble à appartements de style Ar Déco conçu en 1928 par l'architecte J. Gustenhoven. L’ascenseur de marque Schindler, prévu d’origine, est installé en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  ouverte dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier. Il est placé face à la porte d’entrée, dans l’axe de celle-ci, et se découvre après avoir franchi le vestibule d’entrée, une double porte et quelques marches dans un décor particulièrement soigné : les sols, l’escalier et les lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. sont en marbres de teintes beige, grise et orange avec des pointes de blanc et de gris. L'ascenseur dessert cinq étages en plus du rez-de-chaussée.

La protection de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  accueille la main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui de l’escalier. Elle est formée, en partie inférieure, d’un élégant ouvrage de ferronnerie conçu sur mesure qui rappelle celui de la porte d’entrée, constitué de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et de barres verticales liées par des boules, doublé du côté intérieur par un treillis qui est peut-être d’origine ou a été anciennement ajouté. Les portes palières sont de composition similaire. La protection est complétée en partie haute par un treillis enserré dans des cadres métalliques. Les boutons d’appel, surmontés d’une plaquette de la marque Schindler, sont conservés à chaque étage.

La cabine en bois témoigne d’un beau travail d’ébénisterie, avec un panneautage intérieur en partie basse. Elle est largement vitrée, équipée de verres imprimés de teinte jaune, et a conservé l’ensemble de ses dispositifs d’origine et anciens : grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois et en métal, banquette en bois, miroir biseauté, boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur. , marque de fabrique et orifices de ventilation en partie haute.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a conservé l’ensemble de ses éléments anciens, probablement d’origine : tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. , treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  , moteur, sélecteur d’étages, tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement, fin de course, etc.

Encore tout à fait authentique et particulièrement bien intégré à l’architecture et au décor intérieur de l’immeuble, cet ascenseur est un témoin particulièrement intéressant des premiers ascenseurs installés par le fabricant Schindler, installé deux ans plus tôt à Bruxelles (1927). Il possède un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.